Canet-de-Salars. Sarah Da Silva fait dans la couverture

Abonnés
  • Sarah et son papa Jacky, confiant  et heureux que la relève soit assurée.
    Sarah et son papa Jacky, confiant et heureux que la relève soit assurée.
Publié le
CORRESPONDANT

Elle a 20 ans, elle a grandi près d’un papa couvreur, elle l’a toujours vu travailler et entendu parler de lauzes, d’ardoises. Lorsqu’elle était élève à Canet et Prades-de-Salars, puis au collège de Salles-Curan, Sarah ne savait pas ce qu’elle ferait plus tard. Mais après le brevet, elle a suivi une formation de couvreur à la chambre des métiers de Rodez et a exercé plusieurs petits métiers en restauration, cuisine, ménage et à la quincaillerie Angles à Rodez. Puis, un jour, elle a décidé de se lancer et de s’installer comme autoentrepreneur.

Mais oui, Sarah Da Silva va monter sur les toits et montrer ce qu’elle a patiemment appris à la chambre des métiers de Rodez. Elle prend la succession de Jacky, son papa, qui exerçait ce métier depuis 1995 mais qui, à 54 ans, a dû arrêter à cause d’une maladie professionnelle.

Travailler sur les toits hiver comme été demande souplesse, agilité, et surtout pas de vertige. Quant aux poids des matériaux, les engins de levage modernes sont là pour soulager l’artisan. Sarah sait ce qui l’attend, elle est confiante, souriante et prête à donner satisfaction à qui voudra bien lui confier la réalisation d’une couverture neuve ou la restauration d’une ancienne toiture. Et chacun de lui souhaiter une belle réussite dans cette voie qu’elle a choisie, où peu de femmes osent s’aventurer.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?