Prix de l'énergie, coût de la vie, inflation... À l'approche de Noël, les Français n'ont pas le moral

  • Des fêtes de Noël sur fond d'inquiétude...
    Des fêtes de Noël sur fond d'inquiétude... Repro Centre Presse -
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Centre Presse Aveyron

Alors que la période des fêtes devrait donner du baume au cœur aux Français, ces derniers affichent leurs inquiétudes liées

Pour Noël, les Français ne sont pas à la fête.

En effet, selon un sondage Ifop pour l'association Dons solidaires publié jeudi 2 décembre et repris par FranceInfo, près de trois Français sur dix se disent "attristés" (29% des personnes interrogées) ou "inquiets" (28%) en cette fin d'année. Ils sont 34% à ne pas "se réjouir" de cette période, que d'autres célèbrent comme un moment de retrouvailles familiales, de magie et de partage.

Perspective d'un réveillon seul (21%) ou à des difficultés pour finir le mois (53%) : les personnes isolées et les ménages à faibles revenus sont logiquement les plus concernés par ces sentiments négatifs.

Des chiffres notamment liés à l’augmentation des tarifs de l’énergie - carburants, électricité, gaz - qui est ressentie avec acuité pour la quasi-totalité des Français. Ils sont aussi 92 % à s'inquiéter de la hausse générale des prix liée à l'inflation. Le prix des jouets est notamment perçu par trois quarts des Français comme étant en augmentation.

Dans ce contexte, le relèvement du pouvoir d’achat apparaît comme un sujet tout à fait prioritaire pour deux tiers des Français.

Se serrer la ceinture 

À l'approche du réveillon, une majorité de parents ont décidé de se serrer la ceinture. Ils sont 57% à prévoir de se priver d'autres achats (loisirs, vêtements, alimentation…) et 55% à préparer de plus petits cadeaux que ce qu'ils aimeraient pouvoir offrir.

Près d'un tiers des parents (29%) entend même renoncer à acheter des cadeaux, contre 20% l'an dernier. Les Français sont globalement 57% à estimer que leur pouvoir d'achat a "plutôt diminué" depuis le début de la crise sanitaire, contre 10% à ressentir le contraire.

Autre constat alarmant, chez les catégories les plus pauvres, 58% disent parfois éprouver un sentiment de honte ou de culpabilité lié au fait de ne pas gâter leurs enfants comme ils le souhaiteraient. 

Sondage réalisé en ligne du 10 au 15 novembre auprès d'un échantillon de 2 003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
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