Rodez. Avec son concept de restauration innovant, Cédric Lacombe régale les Alpes
Pisteur secouriste dans les Alpes, sur le domaine de Valloire-Valmeinier, Cédric Lacombe a remisé les skis pour les chenilles d’une dameuse pyrénéenne transformée en food-truck.
Il est né les skis aux pieds ! Sur les pistes de Laguiole ou de Brameloup. Depuis, il ne les a jamais vraiment quittés. Natif d’Espalion, Cédric Lacombe a une longue vie de pisteur-secouriste derrière lui. Dans les Alpes surtout, sur le domaine de Valloire-Valmeinier en particulier.
L’Aveyronnais a pourtant décidé de changer de voie pour se consacrer tout entier à une autre passion : la restauration. "J’ai exercé pendant 20 ans ici. J’ai arrêté il y a sept ans pour devenir chargé d’affaires dans le BTP à l’international. Mais cette idée d’ouvrir un food-truck me trottait dans la tête depuis un moment. Je me suis donc lancé l’an dernier."
Un food-truck "nouvelle génération", installé – fallait-il y penser – dans une dameuse reconditionnée posée à 2300 mètres d’altitude, "tout pile" entre les domaines de Valloire et Valmeinier. "Le concept plaît beaucoup et s’adapte très bien ici, où manquent les restaurants d’altitude. C’est d’ailleurs en partie pour ça que j’ai été très bien accueilli par le service des pistes de la station et la mairie."
Développée par un cuisinier gastronomique italien pour régaler ses hôtes pendant les coupes du monde de ski, cette cuisine-sur-chenilles a fait des petits sur les pistes des Alpes. C’est pourtant bien dans les Pyrénées que Cédric a trouvé son bonheur. Précisément à Formiguères pour ceux qui connaissent le Capcir.
Hommage à l’Aveyron
Derrière ses fourneaux du Barbotin, un hommage à la roue crantée qui entraîne les chenilles des dameuses mais aussi à la cabane qui accueillait les dameurs la nuit – l’Aveyronnais n’en oublie pas la gastronomie qui fait les belles heures de son département de naissance. Proposé en plat unique l’an passé, l’aligot-saucisse fait son entrée officielle à la carte du Barbotin.
"Les gens adorent. Ils n’ont pas arrêté de m’en demander la saison dernière !" Il y a aussi la côte de bœuf de l’Aubrac ou la fondue auvergnate à base de "Saint-Nectaire, Laguiole, Poire Williams"… Sans oublier les burgers !
Insolite, le Barbotin devrait donc, cette année encore, faire le bonheur des amateurs de glisse qui comme Cédric, attendent impatiemment la neige pour enfin rechausser les skis. "La station blanchit, apprécie l’Espalionnais qui donne rendez-vous à ses habitués dès le 18 décembre. "On est prêt à travailler et on a hâte de retrouver notre bureau haut perché !"
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