Villefranche-de-Rouergue. Une mini-droguerie prend place sous la Halle

  • Christelle Souppart, entre savons "maison" et gamme "droguerie".
    Christelle Souppart, entre savons "maison" et gamme "droguerie".
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Dominique DESSART

Sous la halle, le jeudi matin, embaument les savons de Christelle au lait d’Anesse… Rose, jasmin, miel, vanille, amande douce rivalisent avec karité, monoï, aloé véra et argile. "Il y en a pour hydrater et nourrir toutes les peaux", précise la savonnière qui s’est reconvertie dans la profession il y a six ans en privilégiant le lait d’ânesse, si bien adapté aux peaux atopiques. Elle a aussi quitté son beau pays des Hauts de France pour la qualité de vie d’ici, en même temps que pour le climat. "Un choix de vie" qu’elle ne regrette pas, même si la chaleur "des gens d’en haut" lui manque un peu parfois.

Depuis, elle se partage entre fabrication et vente sur les marchés de Saint-Antonin, Caussade, Lalbenque et Villefranche. Mais outre sa production, Christelle Souppart s’ingénie à présenter toute une gamme de droguerie : le bicarbonate bien apprécié des ménagères écologistes, le percarbonate pour blanchir, le savon au fiel de bœuf et la terre de Sommières incomparables pour détacher le linge, les copeaux de savon et le savon noir, "tout un panel avantageux pour fabriquer ses propres produits d’hygiène". À cela s’ajoutent la gamme Marius Fabre et les fabrications "zéro déchet" : l’oriculi, lequel remplace avantageusement le coton-tige ; les lingettes et le gant en lin ajouré qui permet d’utiliser les restes de savon. Enfin, au chapitre des remèdes d’antan… La tranche de savon de Marseille à glisser dans le lit pour éviter les crampes.

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