Aveyron : le personnel enseignant du Bassin decazevillois en soutien des salariés de la fonderie SAM
Ce jeudi 9 décembre à 17 h 15 aura lieu un nouveau grand rassemblement devant la fonderie SAM de Viviez, en soutien aux salariés.
Ce mercredi 8 décembre dans l'après-midi, les personnels de l’enseignement dans le Bassin ont mené une action de soutien intitulé « L’enseignement est SAM ».
Ainsi, une centaine de personnes s’est rassemblée sur le giratoire de la Vitarelle à Dcazeville. Il s’agissait d’y implanter des silhouettes d’enfants et d’adultes afin de symboliser l’impact de la fermeture de la SAM sur l’avenir du Bassin, en particulier les menaces qui pèseront inévitablement sur les services publics, notamment l’enseignement et la santé.
« C’est d’abord un choc au plan humain. Nous avons des enfants impactés dans leur scolarité, avec un parent et parfois deux directement concernés. Et pour le territoire, 330 emplois directs supprimés et leurs emplois induits, ce sont 1 000 à 2000 emplois menacés, et moins de services publics », indique Marie-Véronique Bourdoncle (FSU).
Solidarité
Puis les personnels de l’enseignement se sont rendus à la fonderie à Viviez afin de rencontrer les salariés et les assurer à la fois de leur soutien moral, mais aussi financier avec la remise aux représentants du personnel de SAM de la collecte réalisée dans les établissements scolaires, collèges et lycées du Bassin au profit des SAM.
Par les voix de Ghislaine Gistau, Sébastien Lallier et David Gistau, les salariés les ont chaleureusement remerciés, avant de leur faire visiter l’usine, tout en expliquant leur savoir-faire désormais menacé de disparition, si aucune activité de fondeur ne s’implantait à court ou moyen termes sur le site.
Le soutien de Wally aux salariés de SAM
Né à Viviez et domicilié à Montbazens, Lilian Derruau alias l’humoriste Wally soutient la SAM. Ce mercredi, il a joué devant les salariés dans l’usine occupée, son nouveau spectacle « Ma distinction ». Pour lui « C’est la moindre des choses de soutenir les salariés. J’ai grandi à 800 m d’ici. Plein de copains travaillent à la SAM. De plus, mon spectacle est un récit de mon enfance passée à Viviez. Pour moi, ce que subissent la SAM et ses salariés, c’est de l’injustice. J’ai visité l’usine. Et de voir tout ce savoir-faire qui risque de disparaître, je dis que c’est une trahison.
C’est injuste et le mot est faible. Toutes ces personnes qui se retrouvent devant le fait accompli, du fait de Renault et de l’Etat. C’est du mépris, oui du mépris ».
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