Les Passeurs de Mémoire se sont réunis à la Maison Départementale d’Aubin

Si en matinée l’Anacr avait tenu son assemblée générale, ses membres étaient toujours présents l’après-midi avec ceux de la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes (Fndirp) pour suivre l’assemblée générale de l’association Mémoire Départementale Résistance, Déportation, Citoyenneté, Maison d’Aubin.

Ce sont ces deux associations qui gèrent cette Maison d’Aubin et qui assurent les permanences, tous les mercredis après midi de 14 h 30 à 18 heures, de mars jusqu’à fin novembre.

La conseillère départementale Graziella Piérini était présente pour l’AG de l’Anacr et l’après-midi, la première adjointe d’Aubin Michèle Joseph-Edmond et l’adjointe Christine Teulier ont suivi celle de la Maison d’Aubin.

Petit rappel historique, cette maison qui appartenait au chef de la milice Alfred Bachellerie qui y a été tué par la Résistance le 25 février 1944, est devenue celle de la Mémoire Départementale et elle a ouvert ses portes au public le 24 mars 2006.

Il a été rappelé le souvenir d’Eliette Hervoin une des pionnières, de Roger Poux et de Pierre Beffre alors maire d’Aubin.

"La municipalité d’Aubin se charge depuis le début des frais de fonctionnement de cette maison qui nous est mise gratuitement à disposition par Decazeville Communauté", a tenu à préciser la coprésidente Marie Jo Augey (Anacr) qui partage le siège présidentiel avec Joël Causse de la Fndirp. Ils poursuivent : "Cette maison d’Aubin reçoit le public, tous les publics même jeunes, c’est ainsi que plusieurs écoles viennent la visiter, notamment pour le concours départemental de la Résistance. La Covid a perturbé quelque peu notre fonctionnement, néanmoins les permanences ont toutes été tenues, et nous avons proposé en novembre, une conférence animée par Georges Sentis sur la déportation des Indésirables en Algérie".

Par le biais des deux associations gestionnaires, la Maison d’Aubin participe à toutes les commémorations, et s’implique dans l’organisation d’expositions.

Les anciens disaient : "Sans témoins pour le raconter, l’histoire n’existe pas. Sans relâche ils déroulaient le récit pour que d’autres le reprennent, car la transmission était leur préoccupation. Nous nous appliquons à la respecter".