Aveyron : Renault ne propose pas d'argent pour aider les salariés licenciés de l'usine Sam de Viviez
L'entreprise a envoyé des propositions de reclassement dans ses usines françaises, mais aucune n'est en Aveyron.
Il va falloir revoir la copie. C’est ce qu’a demandé Bercy à Renault, dans le cadre des échanges qu’ont, depuis la décision du tribunal de commerce de Toulouse de liquider l’usine Sam de Viviez, il y a trois semaines et la décision du constructeur de ne pas soutenir la dernière offre de reprise encore en lice.
Depuis, le processus de licenciement économique a démarré et les premiers des 333 salariés ont reçu une première offre de reclassement de la part de Renault. Comme elle s’y était engagée, l’entreprise a bien envisagé de reprendre l’ensemble des salariés de la fonderie de l’Ouest-Aveyron, mais avec une offre qui ne peut en aucun cas satisfaire les salariés. En effet, le reclassement est bien proposé dans des usines Renault, mais celles-ci sont éparpillées à travers la France, très loin de l’Aveyron. En parallèle, l’entreprise a proposé d’abonder le PSE à hauteur d’un million d’euros. Une somme qui ne pourrait être utilisée que pour activer des aides à la mobilité ou à la formation, et non en argent qui irait directement aux salariés comme le constructeur s’y était pourtant engagé.
"La copie n’est pas complète, commente-t-on du côté de Bercy. On attend un accompagnement financier pour chaque salarié licencié." Concrètement, il est demandé à Renault, qui n’a pas encore fait de retour sur le sujet, d’abonder le fonds réservé à la "prime supra légale", qui doit permettre à chaque salarié licencié de récupérer un peu d’argent le temps de rebondir.
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