Entraygues-sur-Truyère. Pour célébrer Saint-Ambroise, les apiculteurs en réunion de travail

Abonnés
  • Nono, le maire et saint Ambroise,  le patron des apiculteurs. Nono, le maire et saint Ambroise,  le patron des apiculteurs.
    Nono, le maire et saint Ambroise, le patron des apiculteurs.
Publié le
CORRESPONDANT

Traditionnellement, les apiculteurs des environs se retrouvent à Entraygues, autour du rucher communal, pour fêter leur patron, saint Ambroise.

Seize apiculteurs amateurs totalisant 351 ruches étaient réunis autour de Bernard Boursinhac, représentant le rucher communal, du technicien sanitaire apicole du GDSA, Jean-Bernard Fayel, et d’Alain Teissier, coprésident du syndicat départemental l’Abeille de l’Aveyron.

Du bilan de cette année, véritablement catastrophique pour la production de miel, on retient pourtant que les bergers des abeilles ont pu, dans l’ensemble, sauver le cheptel à défaut de récolter le nectar grâce à leur réaction adaptée à la disette du gel d’avril et des pluies de printemps, en nourrissant exceptionnellement à l’heure où normalement les avettes devaient commencer à remplir les hausses.

Heureusement le frelon asiatique a fait peu parler de lui… jusqu’en automne où on l’a vu revenir et s’attaquer tardivement aux ruches. Les apiculteurs se sont intéressés à un nouveau modèle de piège à frelons très sélectif, laissant échapper tous les petits insectes pollinisateurs et les abeilles : l’essai n’a pas pu être concluant cette année en l’absence du prédateur et sera renouvelé dès le printemps.

Le varroa, cette puce qui attaque l’abeille et surtout le couvain, conduisant à la mort des larves ou aux malformations des abeilles nouveau-nées pose plus de problèmes : il résiste de plus en plus aux traitements, qui, étant des insecticides, ne peuvent pas être utilisés largement et ne répondent pas aux exigences de l’apiculture "bio". L’acide oxalique n’est utilisable qu’en plein hiver, en l’absence de couvain : il n’existe donc pas de véritable alternative aux traitements recommandés.

Le syndicat l’abeille de l’Aveyron prêtera un gaufrier à cire pour que les apiculteurs d’Entraygues puissent réutiliser la cire des opercules de leurs propres abeilles au lieu d’acheter les cires gaufrées du commerce.

Après un poème de Renaud Falissard, la réunion s’est terminée par la dégustation du pain d’épices des abeilles de Sénergues et du jus de pommes d’Entraygues. Une rencontre au rucher sera programmée fin décembre pour le traitement d’hiver par acide oxalique.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?