Escrime : Jonathan Bonnaire veut "développer des écoles d’escrime en périphérie" de Rodez

  • "Jonathan Bonnaire a une vision à 360 degrés de l’escrime", selon Bruno Gares. "Jonathan Bonnaire a une vision à 360 degrés de l’escrime", selon Bruno Gares.
    "Jonathan Bonnaire a une vision à 360 degrés de l’escrime", selon Bruno Gares.
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Vincent Naël

Le nouveau président de l'Escrime Rodez Aveyron a déjà des projets pour le club et compte faire mieux connaître sa discipline aux Grands-Ruthénois.

En vivant et travaillant à 330 kilomètres de Rodez, Jonathan Bonnaire compte-t-il vraiment s’investir sur le long terme à la tête de l’Escrime Rodez Aveyron ? "Ma société est basée à Aix-en-Provence, mais elle est assez bien structurée pour me permettre de faire souvent la route entre les deux, assure celui qui est originaire de Cayenne. Je pense rester au moins quatre ou cinq ans à la présidence." Bruno Gares appuie : "Il a le cœur sur la main et Rodez va pouvoir profiter de son image de champion." "J’ai déjà fait signer des sponsors privés", confie son ancien protégé. Jean-Michel Goubert confirme : "'Jo' démarche beaucoup de monde ici. C’est un domaine qu’il maîtrise en tant que chef d’entreprise. Je suis optimiste pour l’avenir avec ces partenariats."

Le problème de la salle d’armes loin d’être réglé

Moins pour ceux noués avec les collectivités et plus particulièrement la Ville, qui ne compte pas construire la salle d’armes promise à l’Era par le maire Christian Teyssèdre. " L’option privilégiée, c’est de faire glisser dans le gymnase du futur campus universitaire (opérationnel en 2023 ou 2024 d’après les estimations), prévu dans le quartier Saint-Éloi et financé par l’État, la Région puis l’Agglo, les clubs qui occupent le gymnase – 4 de l’Amphithéâtre pour le réserver en grande partie aux escrimeurs", avouait-on à la municipalité en août. Le vice-président du club du Piton est fataliste : "On va devoir se contenter de ce qu’on a (une infrastructure "qui fait pitié " avait-il déploré cet été) pendant encore cinq ou six années… "

Un caillou dans la chaussure de Jonathan Bonnaire pour son projet de développement : "On doit avoir plus de licenciés et donc plus de pistes afin d’être en capacité de grandir. Là, avec l’équipement à notre disposition, on va pouvoir attirer une vingtaine de futurs épéistes maximum…" "Avec l’aura de 'Jo', on va peut-être voir arriver pas mal de jeunes, mais au vu de nos moyens, on ne réussira jamais à en garder un nombre élevé, pointe Jean-Michel Goubert. C’est déjà ce qui s’est passé après les JO 2016."

Pas de quoi arrêter son président : "Je vais essayer de développer des écoles d’escrime en périphérie de Rodez. Ici, les gens me disent qu’ils connaissent peu notre sport, mais en France, des clubs champions d’Europe, il n’y en a pas 10 000 !" "Jonathan est aussi l’ancien maître d’armes de Levallois, donc c’est un formateur capable de structurer le club, juge Bruno Gares. Toutes ses compétences vont dynamiser l’escrime ruthénoise. "

Et aveyronnaise, chiche ?

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