Rallye-raid : dix Aveyronnais participent au Dakar

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  • Septième participation au Dakar pour Loïc Minaudier.
    Septième participation au Dakar pour Loïc Minaudier. Repro CP - Archives
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Centre Presse

Entre les pilotes, les copilotes et les membres de l’organisation, un important contingent aveyronnais prend part à la 44e édition du Dakar, organisé pour la troisième fois en Arabie Saoudite. L’épreuve s’élance de Djeddah, samedi 1er janvier, et arrive dans la même ville, le 14 janvier.

Auto : Loïc Minaudier, un nouveau challenge pour son septième départ

Loïc Minaudier (à gauche) va faire équipe avec Mathieu Serradori.
Loïc Minaudier (à gauche) va faire équipe avec Mathieu Serradori. Repro CP

Avec déjà six participations à son actif, cinq à moto et une comme copilote de Lionel Baud sur un buggy Zéphir, Loïc Minaudier, qui a toujours rallié l’arrivée, s’aligne de nouveau dans un buggy. Cette fois, il sera le copilote de Mathieu Serradori, avec un beau challenge à la clef. En effet, le Saint-Affricain a signé il y a quelques mois avec le Serradori racing team, l’une des principales écuries privées présentes sur l’épreuve.

Aux côtés de Mathieu Serradori, lui aussi ancien pilote de moto et vainqueur d’une étape lors du Dakar 2020, ce qui n’était pas arrivé à un privé depuis plus de 30 ans, ils participeront sur un buggy CR6 conçu en Afrique du Sud par Century racing. Un véhicule de la catégorie T1, capable de rivaliser avec les meilleurs et de se glisser dans le top 10, voire mieux. "Nous courons en T1, la catégorie reine, et nous allons nous frotter aux grands noms du rallye-raid avec l’ambition de venir taquiner les équipes d’usine et de se mêler à la bagarre pour les places d’honneur, s’enthousiasme le copilote aveyronnais. Pour cela, il faudra être fort et régulier, ne pas s’enflammer et être en confiance. Pour nous assister, nous avons la chance d’être bien entouré par une équipe passionnée et efficace qui donnera son maximum."

Auto : Jean-Rémy Bergounhe de retour dans la catégorie reine

Le Castonétois a terminé 18e il y a deux ans.
Le Castonétois a terminé 18e il y a deux ans. Repro CP

Pour sa quatrième participation, Jean-Rémy Bergounhe effectue son retour dans la catégorie reine des T1. Le pilote Castonétois sera aux commandes d’un buggy Optimus du team normand MD rallye, dirigé par Antoine Morel, vainqueur du Dakar 2005 dans la catégorie quad.

"Après un passage par les T3 en 2021 je reviens dans la catégorie qui m’avait permis de terminer 18e en 2020", lance l’Aveyronnais, qui était alors aux commandes d’un buggy du team de Mathieu Serradori. "Antoine Morel m’a proposé de piloter un de ses buggy et j’ai tout de suite accepté car ce sont de belles machines qui ont déjà fait leurs preuves. Il y en aura huit au départ cette année", ajoute-t-il.

Avec son nouveau copilote, Gérard Dubuis, un ancien pilote moto rompu à la navigation, Jean-Rémy Bergounhe fera face au double défi de s’adapter à sa nouvelle monture ainsi qu’au copilote. "Si nous voulons bien figurer, il faudra s’adapter rapidement et ensuite donner le maximum, prévient le chef d’entreprise aveyronnais, qui vise un classement autour de la 15e place. Mais attention, cela ne va pas être facile. Cette année, il y a énormément de pilotes qui vont jouer ce niveau. Cela va être un véritable challenge tous les jours."

Auto : Lionel Costes abandonne la moto et s’associe avec un ancien basketteur ruthénois

Deux équipages prennent la pose : Christophe Tressens, Florent Vayssade, Lionel Costes et Nicolas Rey (de g. à d.)
Deux équipages prennent la pose : Christophe Tressens, Florent Vayssade, Lionel Costes et Nicolas Rey (de g. à d.) Repro CP

Après une première participation à moto en 2020, Lionel Costes fait son retour sur les pistes du Dakar. Cette année, il s’aligne au volant d’un buggy de chez PH sport, un changement dicté notamment par des considérations familiales. "J’ai fait le Dakar à moto un peu sur un coup de tête sans entraînement spécifique, si ce n’est pour la condition physique, explique l’Agentol. Rétrospectivement, quand j’y pense et que je vois les vitesses auxquelles on roulait, je me dis qu’il y avait des risques à chaque tour de roue. Mon épouse n’était pas trop d’accord pour que je renouvelle l’expérience…" Pour son passage sur quatre roues, Lionel Costes s’associe avec Christophe Tressens. Un Aveyronnais de cœur, marié à une Ruthénoise, et qui a été le capitaine du Stade Rodez Aveyron basket. "J’ai toujours aimé le rallye-raid et avec Lionel Costes, un copain de longue date, il nous est arrivé d’aller voir le Dakar lorsqu’il se disputait en Afrique, indique-t-il. Alors, quand il m’a proposé d’être son copilote, je n’ai pas hésité."

Auto : Florent Vayssade et Nicolas Rey, un duo 100% rouergat

Après plusieurs participations à moto dont une victoire en malle moto en 2020, l’Espalionnais Florent Vayssade monte un projet quatre roues avec son ami Nicolas Rey. "J’ai un peu l’impression d’avoir fait le tour en deux roues. C’est l’occasion de relever un nouveau challenge", lance le pilote. Les deux Aveyronnais se sont préparés en Andalousie au printemps et au Maroc à l’automne. Sur le Dakar, leur objectif est de franchir la ligne d’arrivée, au volant de leur SSV T4 du team BTR, une écurie clermontoise.

Moto : Julien Barthélémy et Kévin Durand font course commune

Julien Barthélémy et Kévin Durand (de g. à d.) vont faire laroute ensemble.
Julien Barthélémy et Kévin Durand (de g. à d.) vont faire laroute ensemble. Repro CP

Même si le rallye moto est un exercice solitaire, il est difficile de séparer Kévin Durand et Julien Barthélémy, puisque les deux hommes ont prévu de faire la course ensemble. "J’ai débuté en compétition il y a trois ans et c’est Julien qui a assuré ma formation", lance le premier nommé pour rappeler le lien qui rapproche les deux pilotes. Les deux Aveyronnais se sont liés d’amitié et c’est tout naturellement qu’est né leur projet Dakar 2022. Une épreuve que Julien Barthélemy connaît bien, puisqu’il y a participé côté organisation pendant dix ans. "Je n’avais pas envisagé d’y participer en tant que concurrent, mais Kévin a su me convaincre", sourit-il. L’Olempien tiendra un peu le rôle de coach : "Je vais accompagner Kévin, l’aider à garder son rythme. Nous allons rouler en duo pour qu’il réalise son objectif de franchir la ligne d’arrivée."

Les deux hommes prendront le départ au guidon de Honda 450 du team italien RS Factory. "Nous avons choisi cette écurie afin de bénéficier de l’assistance au bivouac et de pouvoir ainsi récupérer entre chaque spéciale", ajoute le Magrinois Kévin Durand.

Organisation : Hélène Grimal au chrono

Hélène Grimal, ici avec Loïc Minaudier, est en charge du chronométrage.
Hélène Grimal, ici avec Loïc Minaudier, est en charge du chronométrage. Repro CP

Présente sur le Dakar pour la 14e fois en tant que chronométreuse, la Panatoise, longtemps secrétaire du comité départemental de moto, est une passionnée depuis son plus jeune âge. "En 2009, quand le Dakar migrait en Amérique Latine, une partie du globe qui m’a toujours attirée, j’ai posé ma candidature et j’ai été acceptée", dit-elle. Chronométreuse officielle en moto, elle passe l’année suivante l’habilitation pour le devenir aussi en auto. "Je suis à l’arrivée des spéciales et je chronomètre tous les concurrents en manuel, en doublage du chronométrage GPS au cas où, indique-t-elle. Je les vois tous passer à grande vitesse sur la ligne avant qu’ils ralentissent pour pointer au point stop à quelques centaines de mètres de là." Sa mission est prenante, et elle n’est pas seule pour l’assurer. "Nous sommes deux à officier, nous alternons un jour chacun", précise-t-elle.

Organisation : Kévin Pagès en habitué

L’ancien président du Moto club de Réquista va participer à son septième Dakar.
L’ancien président du Moto club de Réquista va participer à son septième Dakar. Repro CP

Passionné par l’organisation, Kévin Pagès a longtemps présidé aux destinées du Moto club de Réquista, avec lequel il a à son actif plusieurs organisations d’une manche du championnat du monde d’Enduro. Il exerce désormais ses compétences autour des pistes du Dakar, où il va vivre sa septième participation. "Quand on a la passion de l’organisation, il faut participer à l’épreuve phare, dit-il. C’est une incroyable expérience." Le Réquistanais occupe une place importante au sein de l’épreuve, puisqu’il est responsable de l’équipe départ bivouac. "Tous les matins nous donnons le départ de la spéciale, précise-t-il. Sans nous, pas de rallye."

Organisation : Dimitri Couderc à la case départ

Pour la troisième année consécutive, Dimitri Couderc fait partie de l’équipe Alpha 1 de Kévin Pages. "J’étais au Moto club de Réquista avec Kevin et c’est lui qui m’a donné envie de participer, avance-t-il. Je ne regrette vraiment pas car c’est une belle aventure. Même si c’est un peu fatigant car il faut se lever tous les matins à 3 heures afin d’être prêt pour donner les premiers départs, c’est magique."

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Les commentaires (1)
Altair12 Il y a 2 années Le 28/12/2021 à 09:23

Le sport n'excuse pas tout et surtout pas l'extrémisme islamiste de ce pays !
Pour rappel, y introduire une bible est passible de la peine de mort ! ! !