Avec le pass vaccinal, la liberté retrouvée... ou presque
Le 15 janvier, le pass sanitaire sera transformé en pass vaccinal. Seuls les vaccinés pourront donc aller dans certains lieux comme cinémas, salles de concert, trains intercités et aéroports, restaurants, cafés et autres... mais toujours sous certaines conditions et contrariétés. Lesquelles ?
Jean Castex l'a réaffirmé ce lundi : l'une des utilités du pass vaccinal, qui d'après le projet de loi doit se substituer au pass sanitaire à compter du 15 janvier prochain, est de "faire peser la contrainte sur les non-vaccinés". Autrement dit, si un non-vacciné veut retrouver une vie à peu près normale, il doit passer par la case vaccination, et point barre : ni un test négatif, ni même le fait d'avoir déjà crontacté le Covid et donc d'être immunisé, ne pourront lui faire retrouver les libertés d'avant la pandémie, comme voyager, aller au restau, au café, au ciné, au concert, dans les stades... Bref, la vraie vie, quoi.
Enfin, "presque" la vraie vie. Car que l'on soit ou non vacciné, la pandémie est toujours là, avec un duo Delta - Omicron, qui se livre à une guerre mondiale juste au-dessus de nos têtes et contamine tout le monde à qui mieux-mieux, pass vaccinal ou pas, de quelque âge que l'on soit.
Alors, les gestes barrières sont toujours d'usage, quand bien même le monde des vaccinés écarte de la vie celui qui ne l'est pas. Et pour les personnes munies d'un pass vaccinal en bonne et due forme, Jean Castex a annoncé lundi quelques mesures contraignantes qui arrivent ou font leur retour.
Masque partout, grignotage nulle part
Et d'abord le port du masque, obligatoire partout, dans les centres-villes, les restaurants, les bars, les cinémas, les stades, les salles de concerts et les transports, rappelle LCI. En y rajoutant les boutiques, les supermarchés, les écoles et autres lieux publics, plus personne ne fera un pas en société avec le museau à l'air.
Le masque, on l'aura donc sur le nez au café et au restaurant, où l'on ne pourra plus consommer qu'assis à partir du 3 janvier.
Consommer, c'est déjà bien, mais ailleurs, vous ne serez même pas au pain sec et à l'eau : "La consommation de boissons et d'aliments sera interdite dans tous les cinémas, les théâtres, les équipements sportifs et les transports collectifs, y compris de longue distance", a également déclaré lundi le Premier ministre. Et ce donc, que l'on soit assis ou debout.
Fini donc les pop-corns dans les cinémas, les entractes au théâtre, le coup à la buvette dans les salles de concerts (auxquels il vous sera de toute manière interdit d'assister debout), la petite bière et le sandwich avant le match ou le casse-croûte dans le train.
Ce mardi, Matignon a légèrement lâché du lest : les enfants pourront grignoter dans le train, et on pourra boire de l'eau sur les longs voyages. Les adultes, eux, à moins d'aller croquer en cachette aux toilettes une ou deux chips piqués à leurs gamins, devront attendre le terminus.
Comme nous l'attendons tous, face au coronavirus.
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