Onet-le-Château : Jean-Luc-Ganz expose sa sensibilité et ses émotions en noir et blanc

Jean-Luc Ganz, désormais à la retraite, est installé à La Capelle-Bleys.

Cet ancien élève des Beaux-Arts et des Arts décoratifs confesse volontiers : "Durant quatre ans, j’y ai appris les bases du dessin et les techniques, mais surtout le sens de l’observation. En fait, je peins depuis l’enfance et je réalise, depuis quelques années, une série de portraits à l’huile intitulée "évocations sensibles". Ils ont la particularité d’être en noir et blanc pour restituer, dans une sobriété d’exécution alliée à une technique appliquée, une émotion et une sensibilité, pour un hommage vibrant aux sujets peints".

Ce sont ses portraits, 18 au total, qui seront exposés à la Galerie des Capucines pour sa première exposition de l’année 2022.

Une série sobre, mais avec un rendu plus fort et beaucoup d’affect, l’artiste reconnaissant volontiers être en communion avec le sujet, dans un partage et un échange captivant, mais aussi un dialogue silencieux, qui lui permet ainsi de rendre hommage à la personne, dans une représentation vivante et chaleureuse… D’ailleurs cette série devait s’achever avec une vingtaine de toiles, mais a priori, elle ne s’arrêtera jamais, Jean-Luc Ganz ayant encore au moins autant de projets ! "En peinture c’est vers la représentation humaine que mon intérêt se porte principalement, c’est la raison pour laquelle le portrait est la discipline que j’ai choisi de pratiquer. Peindre pour moi est un plaisir captivant, mais aussi un challenge, car je ne veux trahir ni moi ni mon sujet. Je veux sublimer l’individu et en cela, le noir et blanc me permet de révéler son intériorité et sa sensibilité. Je travaille à fond, je suis jusqu’au-boutiste et ne fais aucune concession à la facilité ", explique-t-il encore, reconnaissant qu’il ne peint jamais de modèle vivant, mais s’inspire de photos, non pas pour les refaire, mais pour s’en rapprocher et être fidèle au sujet pour mieux l’immortaliser et quand il est prêt à signer sa toile, il se détache de la photo, qui n’était qu’un outil…