Millau. À Montréal, Cynthia Vieilledent, une Millavoise dans l’air du temps

Si son appétit pour les grands espaces et la culture américaine a joué un rôle dans son expatriation, c’est avant tout son besoin de grandir professionnellement qui a conduit Cynthia Vieilledent outre-atlantique.

Coiffeuse à Montréal, la native de Millau a trouvé dans le bastion français de la province canadienne – on estime à près de 150 000 personnes, la population tricolore au Québec – une source intarissable de créativité.

"C’est ce que je cherchais en partant là-bas au sortir de mon école de coiffure : me confronter à autre chose, acquérir de l’expérience, progresser", confie la jeune femme, en quête permanente de perfectionnement. Ce besoin constant de s’améliorer en fait ainsi aujourd’hui l’une des meilleures représentantes mondiales de la profession.

Sélectionnée parmi plus de 1 000 candidats pour participer au concours international Talent Green House organisé par la marque italienne de cosmétiques Davines, Cynthia n’a échoué au pied du podium que d’une courte tête. "Après un an de compétition, j’ai terminé le concours dans le Top 10, rembobine la coiffeuse de 24 ans. Ce qui, en soi, est une belle réussite pour moi. Je me sens déjà gagnante d’être arrivée parmi les 10 finalistes au monde."

"Une ville incroyable"

Talentueuse, déterminée et parfaitement acclimatée à sa nouvelle vie – et au froid caractéristique qui règne actuellement dans la métropole de près de 2 millions d’habitants – Cynthia apprécie avec un enthousiasme toujours égal, l’expérience débutée un matin de décembre 2014. L’année mais surtout le mois idéal "pour se mettre directement dans le bain." "Montréal est une ville incroyable. Très jeune, dynamique et pleine d’opportunités, valide l’intéressée, pas vraiment pressée à l’idée de rentrer en France. Je ne m’interdis rien. Pas même de revenir. Mais je suis pour l’heure très heureuse ici."

Galvanisée par son dernier résultat, Cynthia devrait poursuivre son parcours avec de nouveaux concours. "Je ne vais probablement pas refaire celui-là, mais je sais que ce ne sera pas le dernier, confirme la Millavoise qui profite pour l’heure des charmes de la belle province. J’ai encore pas mal de choses à faire ici, à voir, à visiter. Je n’ai toujours pas eu le temps d’admirer les baleines. Et je compte bien y remédier très prochainement." À l’entendre, Cynthia Vieilledent n’est décidément pas prête à couper court à la parenthèse québécoise.