Millau. Les élèves millavois soumis à un nouveau protocole sanitaire

  • Les élèves sont les premiers impactés par ce nouveau protocole
    Les élèves sont les premiers impactés par ce nouveau protocole
Publié le
DUPIN Louis

Afin d’éviter les fermetures de classes suite à des cas covid, les autotests sont perçus comme la solution pour contrer l’épidémie.

Si ce lundi marquait la fin des vacances scolaires et la réouverture des écoles millavoises, c’était aussi l’entrée en vigueur du nouveau protocole sanitaire. Annoncé tardivement par le gouvernement – dimanche après-midi – certains établissements sont pris de court et pointent l’incohérence de ce nouveau mode de fonctionnement.

Pour éviter la fermeture d’une classe lorsqu’un élève est diagnostiqué positif, le gouvernement privilégie la multiplication des tests. Ainsi, si un cas est avéré dans une classe, celui-ci devra s’isoler sept jours tandis que ses camarades effectueront trois tests en quatre jours. Tant que les tests sont négatifs, les écoliers continueront d’aller en classe. "C’est n’importe quoi, revenir entre deux tests alors que la période d’incubation n’est pas terminée, c’est incohérent", pestent des mamans rencontrées devant l’école Jules Ferry à Millau. En effet, si le premier test est négatif, les familles recevront deux autres autotests des pharmacies à effectuer deux puis quatre jours après le premier. Les parents devront alors présenter une attestation selon laquelle les tests réalisés sont négatifs pour que leur enfant retourne à l’école. "Ça va être compliqué de gérer les cas positifs puis de vérifier les attestations faites sur l’honneur. Il est assez improbable que les parents fassent ce genre de test sur leurs enfants de trois ans", confie Sabine Ayrinhac, directrice du groupe scolaire Jules-Ferry. Si aucune classe de l’établissement n’avait fermé pour cause de covid le jour de la rentrée, les enseignants s’attendent à ce que des cas se déclarent dans la semaine.

Un autre axe du gouvernement pour contrer l’épidémie au sein des établissements scolaires est la mise en place de capteurs de CO2 pour mesurer les besoins d’aération d’une salle. Mais "aucune école millavoise n’en est à ce jour dotée, assure une enseignante de la cité du gant. On n’en a jamais entendu parler, on n’a pas eu de communication de la mairie là-dessus". Ce nouveau protocole sanitaire s’annonce d’ores et déjà largement décrié par l’ensemble de la profession.

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