Millau. La Caf et la Ville établissent un plan d’actions
Une convention territoriale globale a été signée entre la Ville et la Caf cette semaine en mairie. Une avancée pour tous.
Qu’il fut long le calendrier pour aboutir jusqu’à cette signature intervenue hier. Depuis la fin du contrat enfance jeunesse transformé en convention territoriale globale (CTG), il a fallu composer avec un invité viral, définir de nouveaux champs d’action, établir un diagnostic partagé et constituer un groupe de travail. Mais, c’est fait, la CTG est paraphée. Concrètement, il s’agit d’un partenariat réaffirmé entre la Ville de Millau et la Caisse d’allocations familiales (Caf) de l’Aveyron afin d’élaborer un plan d’actions jusqu’en 2025 autour de l’accès aux droits, le handicap, l’animation de la vie sociale, la parentalité, la jeunesse et la petite enfance. Rien que ça.
"Les objectifs qui ont émergé de cette CTG sont en parfaite cohérence avec notre plan de mandat sur ces sujets. L’analyse des besoins sociaux, que nous avons réalisée ces derniers mois, vient aussi justifier ces choix. "
Chacun va prendre sa place
Emmanuelle Gazel, maire, se réjouissait de cette avancée et notait que " la volonté d’aller vers est respectée. Les institutions ont pris conscience de la nécessité de ne plus attendre que l’usager, l’habitant ou le bénéficiaire vienne à elles. " Stéphane Bonnefond, directeur de la Caf, poursuivait : " On n’est pas là pour parler, on est là pour faire […] Pour nous, cette CTG, c’est la continuité d’un accompagnement auprès de la municipalité depuis de longues années. Les maires passent, mais nous sommes toujours là pour vous aider. Au-delà des prestations sanitaires, la Caf est là pour le développement d’équipements et de services destinés à l’accueil, à l’éducation d’un enfant afin de le faire aller jusqu’à l’âge adulte, dans un cadre financier contraint. "
De plus en plus accompagnatrice dans la stratégie politique des besoins sociaux des communes ou des communautés de communes, la Caf signe ces CTG afin, aussi, de " mobiliser les acteurs du territoire. On sait que sur Millau, c’est presque plutôt l’inverse, parce qu’on sait qu’ils sont très engagés ".
Avec ce document qui définit les actions (lire ci-contre), Sylvie Martin-Dumazer, adjointe à la Petite enfance, notamment, s’est dit heureuse de voir comment "chacun va prendre sa place et ouvrir de nouveaux champs d’intervention". Reste aux acteurs associatifs et institutionnels locaux et départementaux à les mettre en œuvre.
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