À L’Effet des mains, l’artisanat local fait recette à Saint-Affrique

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  • La boutique fêtera ses huit ans en mai prochain, mais se trouve un peu  à l’étroit aujourd’hui ici.
    La boutique fêtera ses huit ans en mai prochain, mais se trouve un peu à l’étroit aujourd’hui ici.
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JDM

Installée depuis bientôt huit ans, la boutique attire toujours plus de monde en centre ville.

Coloré et hétéroclite, le magasin L’Effet des mains fait maintenant partie du paysage saint-affricain. Les fêtes de fin d’année ont été une réussite pour la boutique : "Novembre et décembre, ce sont les mois phares, on est une boutique sympa pour les cadeaux et les Saint-Affricains jouent le jeu du local pour les fêtes de Noël", explique Céline Samson, membre de l’association qui gère le magasin.

Le choix de l’artisanat local

L’Effet des mains, c’est d’abord une association collégiale "où tout le monde est au même niveau d’implication juridique, il n’y a pas de président ou de trésorier, tout le monde s’investit avec la même implication", détaille Céline Trémolières, membre depuis quatre ans. Les vingt-trois artisans qui exposent leurs créations dans la boutique partagent les frais.

Il faut compter 30 € par mois pour une étagère, "une somme qui nous a permis de tenir pendant les confinements", précise l’artisane.

L’année 2020 a été compliquée, comme pour beaucoup de commerces, mais 2021 a confirmé le goût des clients pour les objets artisanaux et locaux. "Les gens ont voulu soutenir les commerces de proximité, ils ont joué le jeu et sont venus à la boutique soutenir le local, comme ils le font avec les regroupements de producteurs", révèle Anna Ber, potière membre de l’association depuis le début. Céline confirme : "Il n’y a pas eu beaucoup d’avantages à la période Covid, mais il y a une prise de conscience de l’importance de produire localement et L’Effet des mains est la vitrine des ateliers locaux."

"On peut avoir de beaux objets avec de beaux matériaux et avec des prix abordables, et puis ce sont des objets uniques, c’est un peu comme si on achetait une œuvre d’art, témoigne Christine, une cliente. Je viens ici pour faire plaisir à mon entourage." À la caisse, Céline confirme : "On a des pièces accessibles à toutes les bourses, le but c’est de faire revenir l’artisanat dans le quotidien des gens."

Des projets pour 2022

Les 30 € payés par chaque exposant permettent de couvrir les frais courants de la boutique mais ne permettent pas d’investir. Cette année, l’association part à la recherche de financements : "On va faire des demandes de subventions et organiser une tombola, qui permettra aussi de faire connaître la boutique", détaille Céline Samson. "Le local est presque trop petit maintenant, il est bien placé, mais la vitrine n’est pas assez grande. On a de plus en plus de demandes et on n’a pas la place de prendre tout le monde."

Céline Trémolières imagine déjà comment améliorer le magasin. "Au mieux, on trouve un local plus grand mais toujours bien placé, au minimum on va rénover celui-là, notamment refaire les étagères."

Depuis début octobre, L’Effet des mains accueille Louison en service civique, c’est une première pour la boutique.

La jeune femme aide à développer les projets tout en travaillant sur ses propres créations. En 2022, l’association a aussi prévu de faire appel à une graphiste pour améliorer sa communication. "On doit encore plus se faire connaître", conclut Céline Samson.

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