Une délégation reçue hier par Bruno Le Maire à Paris Bercy

  • Ghislaine Gistau, déléguée du personnel Sam, au milieu des manifestants à Paris Bercy./Photo David Gistau
    Ghislaine Gistau, déléguée du personnel Sam, au milieu des manifestants à Paris Bercy./Photo David Gistau
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GDM

Quatre bus ont rallié Paris hier dès potron-minet pour aller manifester sous les fenêtres de Bruno Le Maire.

En ce 51e jour de l’occupation de l’usine de Viviez, quatre bus, remplis de salariés de la Société aveyronnaise de métallurgie, de militants CGT du Bassin et Villefranche-de-Rouergue, ainsi que de membres du collectif Tous ensemble de Decazeville, sont partis bien avant l’aurore hier (il était 4 h 30 du matin) afin de rallier le ministère de l’Économie à Bercy. Attendus vers midi à Paris, mais retardés suite aux routes verglacées qu’ils ont dû franchir, ils ont été accueillis par de nombreuses délégations CGT venues de toute la France, mais aussi d’ouvriers de fonderies comme par exemple celle du Poitou. Au total, près de 600 personnes déterminées se sont donc retrouvées sous les fenêtres du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Ce dernier a fini par accepter de recevoir une délégation composée de Ghislaine Gistau, Sébastien Lallier et Sandrine Dufraisne, délégués du personnel Sam.

Au sortir de cette entrevue, Ghislmaine Gistau commentait : "Il y a des avancées qui juste là n’étaient pas possibles, mais ce ne sont que de petits pas donc rien de nature à ce qu’on évacue le site de l’usine. Avant, il n’y avait pas de possibilités de discuter avec Renault, aujourd’hui le Ministre nous a livré quelques éléments mais toutefois on reste prudents. Quant à la réindustrialisation du site, il n’y a pas de projets qui permettent de le redresser pour l’instant mais Bruno Le Maire a promis que ses équipes vont s’y employer". Et la même reprendre : "La réindustrialisation du Bassin est un projet qui devrait voit le jour rapidement. En tout cas, nous avons réitéré nos priorités : à savoir la réparation du préjudice de Renault et des Chinois de Jinjiang Sam et que ce site puisse justement vite redémarrer avec un projet. La Sam n’est pas une friche industrielle, il y a du potentiel, des compétences et un vrai savoir-faire !" Aujourd’hui se tiendra à nouveau une assemblée générale pour rendre compte aux salariés de la Sam restés sur site de ce déplacement et "même s’il y a une amorce de discussion, on ne validera jamais rien sans en avoir d’abord parlé aux salariés. Mais nos revendications sont loin d’être soldées", ajoute Ghislaine Gistau.

Les prochaines actions à venir ne sont pas encore définies mais, hier soir, dans les bus du retour, la fatigue n’était pas de mise et l’ambiance était chaude.

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