Rodez : une nouvelle solidarité se crée face au chômage
Si à Rodez, il y a très peu de demandeurs d’emploi, certains ont cependant besoin d'être accompagnés, écoutés pour trouver un emploi. L'association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC), une association nationale, s'est installée tout récemment sur le piton. Elle est en recherche de bénévoles pour se lancer.
Ils sont 2300 bénévoles à œuvrer en France, au sein de l'association "Solidarités nouvelles face au chômage" (SNC). Pourtant, à Rodez (ou en Aveyron), aucune association de ce type n'existait jusqu'à présent. C'est donc Jean-Paul Gulyas, ancien cadre, venu s'installer à Rodez, qui a eu l'idée de la mettre en place sur le piton. "J'étais dans les ressources humaines. J'ai certaines compétences que j'aimerais mettre à profit pour venir en aide aux personnes en recherche d'un emploi", souligne-t-il. Aujourd'hui, Jean-Paul Gulyas travaille, à l'accompagnement des chercheurs d'emploi, en binôme avec une autre bénévole. Mais ce n'est pas suffisant. Pour aider les demandeurs d'emploi, des bénévoles il en faudrait beaucoup plus. Car la SNC développe des techniques très personnalisées et fait quasiment du sur-mesure pour aider les demandeurs d'emploi. "Bien que nous travaillions avec Pôle Emploi, dont nous sommes complémentaires, notre rôle consiste à remobiliser les personnes via l'écoute, la bienveillance. Nous ne sommes pas des techniciens de la recherche, c'est le rôle de Pôle Emploi", tient à préciser Jean-Paul Gulyas.
Les bénévoles de la SNC travaillent toujours par deux. "Nous pouvons développer un regard croisé sur les situations et les personnes aidées", ajoute Jean-Paul Gulyas. Les bénévoles se retrouvent également une fois par mois au sein de leur
groupe de solidarité pour faire le point sur leurs expériences et solliciter les conseils des autres membres du groupe. Enfin, et pour rassurer les personnes souhaitant rejoindre l'association, Jean-Paul Gulyas précise qu'il n'est pas "besoin d’être un spécialiste de l’insertion, psychologue ou expert en en curriculum vitæ. Il faut juste accorder un peu de son temps". À noter que la SNC met à disposition des bénévoles des formations, si besoin. Les rencontres avec les demandeurs d'emploi se font toujours dans un lieu ouvert (café, restaurant etc.).
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