Des masques FFP2, des renforts, la réponse de Jean-Michel Blanquer à la grève des enseignants

Cinq millions de masques FFP2

Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer, a annoncé jeudi la mise à disposition de «5 millions de masques FFP2» pour les enseignants de maternelle sur demande, et la distribution de masques chirurgicaux à partir du début de la semaine prochaine pour les personnels de l'éducation. La priorité sera donnée à la maternelle, l'élémentaire ainsi que pour les personnels à risque ou travaillant auprès des élèves en situation de handicap (AESH). «On le fait parce qu'il y a des raisons particulières s'agissant des professeurs d'écoles maternelles qui sont devant des enfants qui n'ont pas de masque», a-t-il expliqué. Chaque enseignant aura deux masques chirurgicaux par jour, un pour le matin et un pour l'après-midi.

Déclaration de Jean-Michel Blanquer à l’issue de l’audience avec les organisations syndicales représentants les personnels de l’éducation nationale et les fédérations de parents d’élèves. https://t.co/Opw8kslsrJ

— Ministère Éducation nationale, Jeunesse et Sports (@education_gouv) January 13, 2022

8000 personnes en plus dans l’éducation

Ce vendredi matin, Jean-Michel Blanquer a précisé les chiffres des renforts accordés dans l'éducation pour gérer la crise sanitaire dans les établissements scolaires : 
- 3 300 enseignants contractuels de plus jusqu’à la fin de l’année scolaire
- « Plusieurs centaines » de personnes dans les listes complémentaires dans le premier degré, (qui sont « ceux qui n’ont pas été reçus aux concours, mais sont les premiers collés »)
- 1500 assistants d’éducation (surveillants)
- 1500 vacataires administratifs qui vont aider les inspecteurs de l’Éducation nationale
- 1700 «médiateurs lutte anti-coronavirus» de plus (personnes qui viennent dans les écoles pour faire par exemple les tests salivaires)

Les évaluations de CP reportées

Les évaluations des CP, qui devaient débuter la semaine prochaine, sont reportées.

Les épreuves de spécialité du bac en suspens

Quant aux épreuves de spécialités du bac, qui normalement ont lieu en mars, le ministre a indiqué qu'il allait "faire une analyse là encore avec les organisations représentatives" pour "voir s'il est opportun d'avoir un report de ces épreuves de mars vers le mois de juin".