Football : contre Dijon, Rodez doit se relancer sans (mou)tarder

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  • Les Ruthénois d’Adilson Malanda, de retour de suspension ce soir, veulent se racheter contre Dijon, où ils avaient arraché le nul (1-1) à l’aller.
    Les Ruthénois d’Adilson Malanda, de retour de suspension ce soir, veulent se racheter contre Dijon, où ils avaient arraché le nul (1-1) à l’aller. Jean-Louis Bories
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Privés de dix joueurs à Pau (4-0), les Ruthénois en retrouvent six de justesse ce samedi soir, à 19 heures, pour la réception de Dijon (21e journée de Ligue 2). À l’entame d’une série de cinq matches qui déterminera l’objectif du Raf en cette phase retour.

Cela s’est joué à un jour près. Le protocole médical de la Ligue de football professionnel laissait présager une seconde semaine compliquée pour Rodez après celle terminée par un week-end catastrophique à Pau (4-0). Avec potentiellement le même nombre d’absents pour la réception de Dijon à 19 heures, dix en l’occurrence, puisque selon le nouveau règlement, un joueur ne peut pas reprendre la compétition avant au moins J + 13 de son test positif au Covid-19.

Contaminés par le virus la semaine passée, les milieux Jordan Leborgne et Plamedi Buni Jorge, les gardiens Lionel Mpasi, le titulaire, et Thomas Secchi, sa doublure, ainsi que les attaquants Florian David et Malaly Dembélé auraient pu être concernés.

Mais le premier, le troisième, le quatrième et le cinquième sont "sortis du protocole" à un jour près car testés positifs lundi 3 janvier, confie le Raf, tandis que le dernier, qui ne disposerait pas d’un schéma vaccinal complet, a obtenu une dérogation de la commission Covid-19 de la LFP. Ce qui n’est pas le cas du deuxième, toujours tenu éloigné à cause du virus.

Le piston droit Alan Kérouédan n’est, lui, plus astreint à ce protocole depuis déjà plusieurs jours puisqu’il avait été infecté avant la reprise, fin décembre. Mais le Breton était incertain jeudi à cause de douleurs, avant de pouvoir faire son retour lors de la séance d’hier.

De quoi réduire ceux qui manqueront à l’appel à quatre : le défenseur central Joris Chougrani, blessé, son compère de la base arrière Amiran Sanaia, qui soigne un cancer de la hanche, le milieu Plamedi Buni Jorge, donc, et le piston gauche Johann Obiang, à la coupe d’Afrique des nations avec le Gabon.

Mais la majorité des ex-Covidés n’ont pu reprendre l’entraînement classique qu’en milieu de semaine, voire hier. Pas de quoi perturber leur préparation pour autant selon le co-capitaine et stoppeur Pierre Bardy : "On a fait beaucoup de vidéo, donc ça ne va pas spécialement influencer la rencontre face aux Dijonnais." "Ces joueurs-là sont aptes", prolonge son entraîneur Laurent Peyrelade.

Qui ne se cache pas derrière leurs absences à Pau pour expliquer la claque reçue là-bas : "On a peut-être trop ménagé ceux qui étaient disponibles, mais on a manqué d’agressivité à beaucoup de postes. Je ne l’ai pas senti arriver. Techniquement, c’est ce qu’on a proposé de plus faible cette saison. L’équipe a été médiocre et le coach aussi. Car je n’ai pas non plus senti venir le changement tactique adverse. "

"Dans le dur offensivement"

Un coup d’arrêt pour des Ruthénois qui restaient certes sur deux victoires puis deux nuls auparavant, mais dont la qualité balle au pied décline depuis le succès contre Quevilly (3-0), le 30 octobre, dernière opposition durant laquelle ils ont véritablement marqué dans le jeu. "On est plus dans le dur offensivement, reconnaît le Sarthois. On met moins de monde et de volume devant, on joue moins en première intention…"

Ce nouveau revers face à une formation du top 10 confirme aussi les difficultés des sang et or dès que la pente s’élève, eux qui n’ont remporté que trois de leurs confrontations directes, pour quatre défaites et deux nuls, durant la phase aller : contre Pau (1-0), 8e, le 31 juillet, à Niort (0-2), 7e, le 23 octobre puis lors de la réception de Nîmes (1-0), 10e, le 3 décembre. Selon Pierre Bardy, l’équipe du Piton est tout simplement à sa place : "Ça nous situe, on est au milieu."

Avec la réception du 14e ce soir, celle du 16e, Valenciennes, le 5 février, le voyage chez le 19e, Dunkerque, le 12, puis la venue du 17e, Amiens, le 19, la série à venir déterminera l’objectif du Raf pour cette seconde partie de saison : le maintien, ou mieux. "Gagner ces points nous permettrait d’avoir un fauteuil sur la zone de relégation", convient le joueur formé au club. Mais Laurent Peyrelade prévient : "On ne peut pas penser qu’on va forcément gagner contre un mal classé. On a de la marge sur personne. On n’a pas suffisamment de vécu collectif pour se reposer là-dessus."

On l’a bien vu dans le Béarn. Alors, l’entraîneur a demandé à son groupe de "retrouver " sa "grinta " dès ce soir. "On s’est tous remis à l’endroit. Vous avez vu un non-match une première fois (4-0 à Caen le 24 juillet), une deuxième, mais il n’y aura pas de troisième", conclut Pierre Bardy dans un sourire. Le natif de Rodez et ses coéquipiers ont désormais une promesse à tenir.

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