Decazeville : le musée de l’ASBIPD entre actions et incertitudes

Les bénévoles de l’ASPIBD ont édité leur bulletin de liaison, "Mines de rien", revenant sur une année 2021 meilleure que la précédente, mais certains membres "sont restés sur leur faim", car les contraintes sanitaires pèsent et ne facilitent pas le fonctionnement du musée, limitant aussi sa fréquentation.

Fréquentation

Les détails de la fréquentation de l’espace muséal seront donnés lors de l’assemblée générale qui devrait se dérouler au début du printemps, les adhérents seront avertis par courrier. On peut juste affirmer que les mois de juillet et d’août ont été corrects, avec de nombreuses visites d’enfants durant les autres mois. L’embauche de Valérie Dumoulin, en contrat à durée déterminée, du 1er juillet au 19 septembre, a permis un accueil régulier du public du mardi au samedi, les après-midi.

En 2021, la mise en place de photos d’époque concernant les mineurs de fond du Bassin a connu un certain succès. L’archivage du fonds documentaire de l’ASPIBD se poursuit avec Régine Foulquier, conseillée par le coprésident Michel Herranz.

Des bénévoles de l’association ont par ailleurs participé au jury et à la remise du prix littéraire du Pays noir. Parmi les dons, les passionnés du patrimoine se sont vus remettre dix armoires de rangement par le Crédit Lyonnais, une affiche des années 1980 par M. Girval, une documentation sur la vie de Jean Jaurès par le musée de Castres, un projecteur super 8 par M. Guizard.

Hommage à Lucien Orsane

En outre, plusieurs étudiantes et étudiants ont été accueillis dans le but de réaliser leur mémoire de fin d’études.

Les membres de l’ASPIBD suivent d’un œil attentif les travaux qui doivent se poursuivre au Mausolée Cabrol et attendent des décisions positives quant à la réhabilitation des soufflantes.

Suite à son décès, un hommage a été adressé à Lucien Orsane qui s’était impliqué auprès de l’association pour l’édition d’ouvrages, notamment celui du sociologue américain Donald Reid.