Saint-Affrique. Athlétisme : Maël Alric à Alès pour voir encore plus grand

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  • M. Alric lors de sa victoire au départemental de cross du Gard, le 9 janvier.
    M. Alric lors de sa victoire au départemental de cross du Gard, le 9 janvier. Repro CP - Repro CP
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Aurélien Parayre

Le crossman Maël Alric, spécialiste aussi du duathlon, a quitté à 32 ans son club de Saint-Affrique pour rejoindre celui, ambitieux, d’Alès.

Un premier titre en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Il est définitivement singulier Maël Alric. Lui l’hyperactif agri de Saint-Izaire, en sud Aveyron, surdoué de l’athlétisme. Il a ainsi décidé cette année de quitter à nouveau (après un intermède à Albi) son club "de cœur, de toujours " de Saint-Affrique pour rejoindre l’armada alésienne. Et lors de sa première sortie sous ses nouvelles couleurs, le 9 janvier dernier au championnat du Gard de cross, il a ni plus ni moins que raflé la mise, le tout devant deux de ses nouveaux coéquipiers, en bouclant les 8 560 m du parcours en 26’26’’.

" Cela fait plusieurs fois que j’ai des contacts avec Alès. Jusque-là, j’avais fait le choix de rester à l’ACSA. Mais à 32 ans, j’ai décidé que c’était le moment de saisir l’opportunité, explique celui qui prendra aussi part au départemental Aveyron de cross ce dimanche à Millau, sans pouvoir toutefois concourir pour le titre. Je suis sur la fin de ma carrière à haute intensité, et j’ai voulu relever le défi, vivre des moments que je n’ai jamais encore vécus à haut niveau en athlétisme. " En effet, avec Alès, c’est un poids lourd de la discipline que l’Aveyronnais a rejoint. Et pas pour jouer les titres départementaux. "Il y a à Alès une énorme équipe, éclaire-t-il encore. Avec l’objectif de viser les titres, par équipes donc, aux championnats de France de cross, de 10 km et d’ekiden avec même l’ambition de réaliser sur ce dernier le record de France." Le 13 mars aux Mureaux, dans les Yvelines, pour le premier, à l’automne pour les deux autres. De quoi faire rêver celui qui est encore en période d’agnelage mais s’octroie comme il peut actuellement plus de 15 heures d’entraînement hebdomadaire. À pied, à vélo, mais aussi dans l’eau, en natation, histoire "d’éviter les traumatismes, notamment aux tendons."

Retour en bleu en duathlon ?

On pourrait croire que ce programme suffit au bonhomme. Mais pas du tout. Puisque son objectif prioritaire de l’année, c’est "de terminer champion de France de D1 de duathlon avec (son) club de Noyon." Là aussi un gros poisson du milieu, mais qui n’a, à la différence d’Alès, jamais connu le succès suprême. "On a terminé 2e l’an passé, cette fois, on la veut vraiment cette première place. " D’ailleurs, Alric n’en fait pas mystère. Il se " sert de la saison de cross pour préparer celle de duathlon ". Une discipline combinée qui lui a notamment permis en 2021 de porter le maillot de l’équipe de France. Pour une lourde chute aux championnats d’Europe l’été dernier, mais l’envie d’y goûter à nouveau est, elle, restée intacte.

"On verra bien. Bien sûr que c’est là. Le championnat du monde se déroulera en juin en Roumanie, là même où je suis tombé l’été dernier, et les "Europe" mi-septembre en Espagne. " Mais avant de penser à la sélection nationale, il faudra performer avec le maillot isarien sur le dos. " Si ça se passe bien en club, ce sera bien pour la sélection, espère Alric, avant de pointer : Là où il ne faudra surtout pas se louper, ce sera le 8 mai à Châteauroux, lors du France."

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