Tags de ronds verts en Aveyron : une jeune femme condamnée à du travail d'intérêt général

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  • En juin 2020, de mystérieux ronds verts ont fleuri un peu partout sur les bords des routes.
    En juin 2020, de mystérieux ronds verts ont fleuri un peu partout sur les bords des routes. Archives Centre Presse -
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Une jeune Aveyronnaise comparaissait ce mardi après-midi devant le tribunal de Rodez.

Souvenez-vous. En juin dernier, alors que les Français s'apprêtent à se rendre aux urnes pour le second tour des élections municipales et que la crise sanitaire bat encore son plein, un peu partout fleurissent des tags représentant un rond vert. Sur le bord des routes, les panneaux de signalisation, les murs des bâtiments publics, ces tags intriguent avant qu'on ne découvre qu'ils sont l'œuvre d'un sombre et inconnu "Conseil national de transition". Proche des théories complotistes et dénonçant "un nouvel ordre mondial", ce dernier remet en cause la légitimité du pouvoir et fait des émules jusqu'en Aveyron où les petits ronds verts à la bombe se comptent par centaines.

"Je n'y crois plus, j'ai laissé tomber"

Ce mardi, l'une des auteurs de ce tag comparaissait devant le tribunal de Rodez. Née en 1996, elle était assistance sociale stagiaire à l'époque des faits. Ces inscriptions, elle reconnaît les avoir commises sur les murs de la préfecture de l'Aveyron à Rodez ainsi que sur des bâtiments publics à Onet-le-Château. Elle a d'ailleurs déjà été convoquée par la justice pour ces faits. À la barre, la jeune femme "regrette". "Je me suis laissée entraîner là-dedans par des personnes que je ne fréquente plus... Je n'y crois plus, j'ai laissé tomber ce conseil national", assure-t-elle. Aujourd'hui saisonnière dans la restauration, elle devra néanmoins s'acquitter d'un travail d'intérêt général : 105 heures au sein d'une association, "Les Restos du cœur" dans ce cas. 

Déjà des condamnations

En septembre 2020, un autre auteur de ces tags avait également été condamné par le tribunal de Rodez. Lors de sa première comparution, celui qui revendiquait haut et fort son appartenance à ce mouvement avait reçu le soutien d'une vingtaine de personnes, fières d'arborer le rond vert sur les marches du palais de justice de Rodez.

"Ce mouvement souhaitait en finir avec les institutions, il a manifestement échoué", n'a pas oublié de rappeler la présidente de l'audience, Christine Piccinin, ce mardi.

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Les commentaires (2)
babar Il y a 2 années Le 19/01/2022 à 10:13

Oh là là c'est plus grave que les Balkany qui se promènent à Levallois

Anonyme12076 Il y a 2 années Le 19/01/2022 à 07:28

encore une illuminée ...