Espalion : deux scaphandres du musée ont été prêtés à Saint-Etienne !

  • L’astronaute accueille ses deux collègues aveyronnais.
    L’astronaute accueille ses deux collègues aveyronnais. © Alexis Bertrand, ADAGP 2021 /Cité du design. Muriel Peissik
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Centre Presse Aveyron

Deux scaphandres emblématiques du musée espalionnais ont été prêtés le temps d’une exposition à Saint-Etienne.

L’usage du scaphandre en milieu sous-marin a constitué une expérience de survie en milieu hostile qui a fait référence pour la conception des scaphandres dédiés aux vols habités et sorties dans l’espace. C’est à ce titre que le prêt de deux pièces majeures des collections du musée du Scaphandre a été sollicité par la cité du Design de Saint-Etienne pour son exposition "Homo-Spatius, les designers de l’espace", ouverte jusqu’au 30 janvier. La synergie entre les co-gestionnaires du Musée a permis d’y répondre et le Musée bénéficie au sein de l’exposition d’une visibilité exceptionnelle.

Corps

Le scaphandre à groin Rouquayrol-Denayrouze, symbole de l’autonomie respiratoire inventée par deux Aveyronnais, et le scaphandre Galeazzi, un cuirassé de près de 400 kg, ont été présentés à la Cité du Design dans la section "de l’inventeur au designer" aux côtés de la combinaison spatiale de Claudie Haigneré.

D’un geste, l’astronaute semble présenter les scaphandriers comme ses ascendants. La scénographie d’Alexis Bertrand se déroule en cinq temps dans une ambiance galactique, sur 800 m2 de "La Platine", un espace contemporain dédié aux Biennales de design et expositions au sein de l’ancienne Manufacture d’armes de Saint-Etienne. Une exposition des photos personnelles de l’astronaute Thomas Pesquet prises depuis l’ISS complète ce thème.

Le commissariat de l’exposition Homo Spatius a été confié à Michel Faup, sous-directeur "Anticipation et Émergence" au centre national d’études spatiales (Cnes), en collaboration avec Sylvie Sauvignet, responsable de la programmation et de l’accueil du public de la cité du Design. L’originalité de cette exposition est d’aborder par le prisme du design le thème spatial, déjà traité par ailleurs à l’occasion de plusieurs anniversaires de l’aventure spatiale. Le visiteur y découvre comment Homo Sapiens n’a eu de cesse de conquérir de nouveaux territoires et d’y laisser sa trace, depuis la préhistoire jusqu’à l’aventure spatiale, des empreintes de pieds humains de la grotte de Pech Merle (Lot), – 15 000 avant J.-C., à celle de la botte de Neil Armstrong sur la lune en 1969.

Muriel Peissik, chargée de relations extérieures, représentait le musée espalionnais au vernissage où elle a présenté les pièces du musée. La participation à cette exposition, qui a accueilli plus de 8 000 visiteurs en moins de trois mois, témoigne de l’intérêt que suscitent les collections du musée. Une belle occasion pour celui-ci dont le "rêve spatial" s’est esquissé en 2017 avec l’arrivée de la combinaison de survie de Jean-Loup Chrétien, don de la société russe Zvesda.

Cette opportunité renforce la notoriété du musée espalionnais et l’étude scientifique de ses collections. Ce musée a vu le jour grâce à la passion et la ténacité de Lucien Cabrolié et de ses fidèles soutiens. Il bénéficie de l’encadrement de la Direction des musées départementaux et de la vision élargie apportée par l’expertise de Muriel Peissik.

Nous reviendrons sur cette exposition qui a encore de belles histoires à nous raconter.

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