Salles-la-Source : un projet de parc photovoltaïque de 74 hectares sur le causse Comtal

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  • Pierre Lapeyre, aux côtés de responsables de projet chez Voltalia.
    Pierre Lapeyre, aux côtés de responsables de projet chez Voltalia. Philippe Henry
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Philippe Henry

Il y a peu, sur l'exploitation de la famille Lapeyre à Mondalazac, l'entreprise Voltalia a organisé une présentation du projet de parc photovoltaïque qui couvrira 74 hectares sur le causse Comtal. 

La famille Lapeyre a souhaité jouer la transparence. Sur leur exploitation de Mondalazac, Pierre Lapeyre et son fils, Rémi ont ouvert les portes de leur ferme de La Fumade pour une raison bien particulière. Dans les années à venir, au moins à l'horizon 2025, 74 hectares de leur terre du causse Comtal seront recouverts de panneaux photovoltaïques. 

Ce projet, porté par la société Voltalia, s'inscrit dans une démarche qui " se veut vertueuse. Non seulement pour moi et mon fils qui va reprendre, mais également pour mes animaux et mon élevage qui est en bio depuis 2001 ", rappelle Pierre Lapeyre dont l'exploitation compte une centaine d'animaux.

Aujourd'hui, face aux difficultés rencontrées par les éleveurs en général et ceux de la filière bovin-viande en particulier, cette installation doit "permettre au troupeau d'être à l'herbe une plus grande partie de l'année, d'améliorer la gestion des prairies. D'ailleurs, je tiens à préciser que les terres où seront installés ces panneaux ne sont pas des terres agricoles exploitées. Les terres ne seront pas abîmées par les installations et elles seront démontées et recyclées à la fin de l'exploitation ", précise Pierre Lapeyre. 

Rémi Lapeyre : " Nous n'avons rien à cacher"

Car, d'après la présentation de Voltalia, la hauteur des structures permettra la libre circulation des bovins, avec des hauteurs qui varieront entre 1m60 et 1m80 en bas de panneau et de 3m30 à 3m50 en haut. " Cela garantit de l'ombre pour les bêtes, indispensable lorsqu'ils sont dehors c'est-à-dire une grande partie de l'année, mais la qualité de l'herbage s'en trouvera aussi améliorée, complète Rémi Lapeyre. Ce projet a peut-être été mal compris au départ. Mais nous n'avons rien à cacher. Au contraire, je pense qu'il faut l'expliquer et le présenter. "

D'ailleurs, durant deux jours, les porteurs de projets de Voltalia étaient sur place pour rencontrer les élus, les habitants mais également les associations de protection de l'environnement.

" Je vois dans ce concept d'agrivoltaïme une solution à certains enjeux futurs, assure Rémi Lapeyre. C'est un projet qui va valoriser notre exploitation agricole. Et il se fait en totale concertation avec Voltalia. "

En mars, une enquête publique sera lancée, puis en mai le dossier sera déposé en préfecture qui donnera son avis en mai 2023. 

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