Decazeville. Le rôle de la presse écrite

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  • Une photographie parue dans "L’Humanité" lors du conflit. Photo Mémoires d’Humanité, DR.
    Une photographie parue dans "L’Humanité" lors du conflit. Photo Mémoires d’Humanité, DR.
Publié le
Didier LATAPIE

A une époque où les réseaux sociaux et les téléphones portables n’existaient pas, et que la télévision n’était pas encore entrée dans tous les foyers, les informations en ce dramatique hiver 1961-1962 circulaient beaucoup par le biais de la radio et de la presse écrite. Les journaux aveyronnais ont suivi au jour le jour le mouvement des mineurs, durant le conflit. Tous les défilés et les diverses actions sont relatés avec intensité, incluant des pages spéciales. Une rubrique intitulée "Du fond de la mine, on vous écrit" attirait l’attention, car les grévistes communiquaient ainsi avec la surface et leur famille. Chaque matin, les lecteurs achetaient leur quotidien avec beaucoup d’empressement. Puis, la presse française s’y intéressa, "L’Humanité" et "Témoignage chrétien", entre autres, ont dépêché dans le Bassin leurs envoyés spéciaux. Par contre, les grévistes se saisirent de 500 numéros de "Paris-Match" qu’ils brûlent sur la place Decazes, accusant ce journal de montrer des mineurs enjoués et d’avoir tourné leur mouvement en dérision. On voit même arriver des journalistes américains et russes ! La presse locale diffusait également les dons qui étaient versés, les encouragements et les messages de soutien qui émanaient de partout.

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