Football - Rodez : Julien Célestine est bien de retour

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  • Julien Célestine, qui n’a « plus mal au genou, ni à la cheville », a « toujours gardé confiance » dans sa période compliquée.
    Julien Célestine, qui n’a « plus mal au genou, ni à la cheville », a « toujours gardé confiance » dans sa période compliquée. Centre Presse - Jean-Louis Bories
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À la peine en début d’exercice, le défenseur central ruthénois Julien Célestine est redevenu le roc qu’il était la saison dernière.

Pendant près de trois mois, on ne l’a plus reconnu. Qui ? Julien Célestine, devenu la tour de contrôle de la défense sang et or dès son arrivée, début janvier 2021. Comment ? En imposant sa taille (1,91 m) et sa puissance dans les duels, sa hargne pour dégager ou contrer nombre de ballons dangereux dans la surface, sa façon constante de haranguer ses partenaires, le public ou de chambrer ses adversaires, collant si bien à la grinta ruthénoise.

Sans oublier son vice de vieux briscard, aussi, à 24 ans seulement. "Il faut savoir être malin", avait souri, en mai, le Grenoblois d’origine en référence à cette facette de son jeu.

Au sortir de sa demi-saison aboutie, du beau monde s’intéressait à lui et la rumeur d’un départ a plané au-dessus de sa tête jusqu’à la fermeture du mercato estival. Finalement, il n’est pas parti. Au début de l’exercice en cours, beaucoup ont pourtant eu l’impression que le colosse n’était jamais vraiment revenu.

Une préparation tronquée

Battu dans les duels, presque apathique… son niveau inquiétait son entraîneur Laurent Peyrelade, lequel confiait le 29 octobre, un jour avant la réception de Quevilly (3-0) : "Julien a fait un début de saison catastrophique. J’espère que ce sera son match référence."

Le coach évoquait ainsi la rencontre précédente, à Niort (0-2), où son protégé avait enfin ressorti une partie de l’arsenal qui le rend incontournable. "J’ai loupé un mois de préparation cet été, souligne Julien Célestine. Voilà pourquoi c’était plus compliqué physiquement et mentalement en entame."

Depuis ce déplacement dans les Deux-Sèvres, l’ancien roc de Valmiera (D1 lettone) est redevenu incontestable. Et la défense du Piton quasiment infranchissable à partir du même moment et jusqu’à la fin 2021, n’étant trompée qu’à deux reprises en sept journées. Comme le reste de l’arrière-garde, il a eu du mal à la reprise, à Pau (4-0) le 8 janvier puis contre Dijon (0-2) le 15, sans toutefois jamais être le plus mauvais.

Au Havre (0-0) samedi, celui qui a été formé à Bastia a même été le meilleur joueur de champ. De quoi faire honneur à son premier brassard de capitaine, rôle incarné à merveille... quand toute sa panoplie est de sortie.

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