Millau. Le marché aux vinyles séduit toutes les générations

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MIRALLES Corentin

Cet évènement organisé par deux passionnés avait lieu hier dans le cadre du festival Les Givrées. Environ 150 visiteurs s’y sont pressés.

"J’ai eu un tourne-disque à Noël, donc je suis ici pour compléter ma collection". C’est comme cela que Charlotte, 17 ans, justifie sa venue au tout premier marché aux vinyles de Millau de ce dernier week-end. La jeune femme qui les a découverts récemment écoute de tout et recherche tout tant que c’est de la galette noire : "Ça a un son particulier, un certain charme", décrit-elle.

Et ce ne sont pas Christian et Sylvie, les deux organisateurs de l’évènement qui diront le contraire ! "C’est une autre façon d’écouter. On ne pioche pas un son par-ci, par-là, on écoute un album, parce qu’un album c’est une histoire avec des chansons qui se font écho les unes aux autres. Et puis la pochette est une vraie expression artistique, le graphisme est super important", décrivent, d’un ton passionné, les deux amis.

Et il faut le dire, entre les allées, se promènent ici une famille, là un groupe de jeunes amis et encore un peu plus loin un couple d’anciens… le vinyle est bel et bien redevenu un objet tendance, pour le plus grand bonheur des vendeurs présents hier.

Sur ce marché, les propositions étaient hétéroclites tant dans les choix musicaux que dans les types de commerçants. Si les boutiques spécialisées Le comptoir du disque de Montpellier, Discopathie de Marvejols et M. Vergonnier de Nîmes ont fait le déplacement, c’est aussi le cas d’une douzaine de particuliers venus brocanter leurs vieux disques. À l’image d’Ém et de Léna : "On en a plein dont beaucoup que l’on n’écoute pas et c’est dommage qu’ils restent dans un placard alors qu’ils pourraient faire le bonheur de quelqu’un. Et puis c’est l’occasion aussi de créer des liens, d’échanger des vinyles…"

Autre présence de taille : Hifisonox. Derrière cette entreprise héraultaise, se cache Xavier Borg qui a récemment obtenu le label Repar’Acteur. Grâce à une technique "déjà existante mais que j’ai perfectionnée notamment avec de meilleurs agents nettoyants, je peux réparer les vinyles abîmés en désincrustant la poussière qu’il y a au fond des sillons". Et ce stand, comme les autres, a été pris d’assaut toute la journée. Une réussite qui présage déjà d’un acte II "sous une forme ou une autre", prédit Christian.

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