William Panis signe un service gagnant dans la restauration événementielle
L’Olempien, âgé de 28 ans, mène à bien des projets chez l’entreprise Paris Society.
Francis Ginibre et Eric Carrière, sur la scène de l’Amphithéâtre à Rodez, vendredi 14 octobre 2016. William Panis n’est pas prêt d’oublier ces deux artistes toulousains, ni le centre culturel et sportif ruthénois, ni cette date. "C’est carrément le tremplin qui m’a lancé vers ce que je fais aujourd’hui, confirme volontiers l’intéressé. Cet événement a ainsi vraiment une place à part dans mon curriculum vitae, il compte dans mon parcours. Je poursuis exactement la même activité, mais à une échelle plus importante". Le décor est planté !
William Panis est project manager (c’est le nom qui figure sur sa carte de viste) chez Paris Society (ex-Noctis), un groupe français fondé en 2008 par Laurent de Gourcuff, acteur incontournable de l’hospitalité dans l’Hexagone avec un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros, un effectif de 1 200 collaborateurs, un portefeuille d’une cinquantaine de lieux exceptionnels (boîtes de nuit, sites d’accueil pour de l’événementiel, restaurants, hôtels...), à Paris, en Ile-de-France, dans les régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Mais, s’il est, depuis octobre 2020, salarié de ce poids lourd, il sait aussi ce qu’il doit à ce spectacle des Chevaliers du Fiel qu’il avait donc organisé, de A à Z, voilà un peu plus de cinq ans pour l’hôtel-restaurant Les Peyrières à Olemps, l’établissement appartenant à... ses parents, et qui avait réuni 1 500 personnes à l’Amphi, puis une poignée de privilégiés à la discothèque Le Loft pour un "after show". "C’était top !, se souvient le chef d’orchestre de cette soirée. Je savais déjà que je voulais faire ce métier mais j’en ai eu là la confirmation. Et je me suis dit "Je veux monter à Paris" pour exercer cette belle profession".
William Panis est né à Rodez, en 1993, mais il a donc grandi à Olemps, baignant tous les jours dans l’affaire familiale. "C’est vrai que ça m’a intrigué, reconnaît-il. J’y ai servi les petits-déjeuners, je me suis occupé du bar... Je suis tombé dedans quand j’étais gamin et bien évidemment que tout ça m’a mis le pied à l’étrier. D’ailleurs sans regret. Tandis que ma sœur aînée a opté pour une autre voie, je savais que celle-ci serait la mienne. Mais, en revanche, la succession de l’hôtel-restaurant n’était pas gravée dans les gênes. éventuellement une possibilité".
L’envie de créer sa propre affaire
Son bac S en poche, décroché au lycée Foch à Rodez, il a rejoint Toulouse et TBS pour une école de commerce, option hôtellerie et restauration, avant de rallier la Dordogne pour intégrer l’école de Savignac, où il a ajouté le volet événementiel aux deux modules de la licence. "Tout devenait clair dans ma tête", rappelle-t-il, presque dix ans plus tard. Il était décidé à faire alors carrière dans la restauration événementielle. "C’est plusieurs métiers en un", résume-t-il.
Après son coup d’éclat "à la maison" avec les Chevaliers du Fiel, il est donc bien monté à la capitale. Il a tout d’abord fait ses armes chez France Galop, qui possède plusieurs hippodromes dans l’Hexagone. "C’était fabuleux !, s’enthousiasme encore William Panis. J’ai travaillé au sein des équipes qui avaient en charge la restauration au service des événements organisés dans le cadre des grands événements hippiques". Cette belle aventure a duré quatre ans, avant le coup d’arrêt lié à la crise sanitaire. C’est en octobre 2020 qu’il a rejoint Paris Society.
"Mon travail est d’ouvrir des lieux, précise-t-il. Dès que c’est prêt à fonctionner, je pars ailleurs et une équipe opérationnelle prend le relais". Les qualités ? Trois jaillissent assez spontanément : "Avoir un bon réseau, savoir s’adapter, prendre du plaisir sans négliger la rigueur". Son terrain de jeu est Paris et la Côte d’Azur. L’Aveyron, non ? "Professionnellement, pas pour l’instant, sourit William Panis. Mais, je n’ai pas coupé le cordon et j’y reviens le plus souvent possible car il y a les amis et la famille".
C’est peut-être à Rodez qu’il créera son affaire car il ne le cache pas : "J’ai envie de voler de mes propres ailes". En attendant, c’est tout en haut du clocher de la cathédrale du chef-lieu aveyronnais qu’il a demandé sa compagne, originaire de Lyon, en mariage !.. Mais, à qui va-t-il confier la restauration événementielle ?
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