Covid-19 : ce que l’on sait du sous-variant d'Omicron, BA.2

  • Dans l’Hexagone, les premiers cas de patients porteurs du variant BA.2 avaient été confirmés début décembre 2021. Très rapidement, en à peine quelques semaines, il est devenu majoritaire du fait de sa très forte contagiosité.
    Dans l’Hexagone, les premiers cas de patients porteurs du variant BA.2 avaient été confirmés début décembre 2021. Très rapidement, en à peine quelques semaines, il est devenu majoritaire du fait de sa très forte contagiosité. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Le sous-variant d’Omicron, le BA.2, est sous la loupe des épidémiologistes qui scrutent avec attention sa propagation au Danemark notamment, où l’épidémie repart à la hausse avec ce nouveau variant qui y est devenu dominant. Pour l’instant, les scientifiques estiment sa sévérité comparable à celle d’Omicron.

Encore un. Un nouveau variant, ou plus précisément, un sous-variant attire l’attention des scientifiques depuis son apparition. Il s’agit cette fois du BA.2, un sous-variant d’Omicron, apparu dans plusieurs pays du monde, y compris en Europe.

Si les épidémiologistes disposent encore de peu d’informations quant à son origine, sa virulence et sa capacité à échapper à l’immunité, ce sous-variant pourrait être plus contagieux qu’Omicron. Voici ce que l’on sait.

Qu’est-ce que ce sous-variant BA.2 ?

Le BA.2 est un sous-variant d’Omicron et non un variant à part, car il partage une série de mutations identiques à Omicron (BA.1), mais il comporte des différences notables.

Le sous-variant comporte 28 mutations supplémentaires par rapport à Omicron. C’est donc lors de la réplication du virus Omicron que celui-ci a subi des petites modifications ou mutations, donnant lieu à la création du sous-variant.

Depuis son apparition, le BA.2 a été repéré dans plusieurs pays du monde comme en Israël, à Singapour, en Inde ou en Chine, mais aussi au Danemark où il serait apparu fin décembre, début janvier. 

Sévérité comparable à celle d'Omicron

Au Danemark, qui procède beaucoup au séquençage – une technique permettant d’analyser l’intégralité du génome du virus –, le BA.2 est devenu majoritaire, ce qui pourrait témoigner d’une forte contagiosité. La rapidité avec laquelle il s’est propagé au Danemark laisse penser qu’il serait peut-être plus contagieux qu’Omicron. Mais pour l’instant, les scientifiques estiment toutefois sa sévérité comparable à celle d’Omicron. 

Il existe encore peu d’informations sur la virulence de ce sous-variant qui vient d’apparaître. L’OMS n’a pas encore statué sur le cas du BA.2, alors qu’elle demeure l’institution mondiale de référence pour déterminer le caractère préoccupant ou non des multiples variants qui émergent.

Quelle est la situation en France ?

La France, quant à elle, reste épargnée : seuls quelques cas - une quinzaine - ont été confirmés sur le territoire. Lors d’une conférence de presse ayant eu lieu le jeudi 20 janvier, le ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est montré rassurant : "Il y a des variants assez régulièrement. (...) Pour ce que nous savons pour l'instant, il correspond peu ou prou aux caractéristiques que nous connaissons d'Omicron". Et d’ajouter : Il ne "change pas la donne" à ce stade de l’épidémie.

A lire aussi : Covid-19 : après Omicron, " on pourrait potentiellement être recontaminé au BA.2", selon Olivier Véran

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