Football : Rodez garde "un coup d'avance" pour la fin du mercato hivernal

"Sans départ, il n’y aura pas d’arrivée" au mercato hivernal, avait confié le manager général du Raf, Gregory Ursule, début janvier. Le club a finalement changé d'avis en se faisant prêter lundi, par Lens (Ligue 1), le milieu défensif Jonathan Varane jusqu'à la fin de la saison. "On cherchait un joueur pour densifier notre secteur défensif, que ce soit derrière ou au milieu, car à cause de la pandémie, de l'accumulation de joueurs suspendus, de blessures... on a parfois eu un effectif réduit", explique le dirigeant.

Notamment au sein de l'arrière-garde, ce qui a obligé l'entraîneur ruthénois Laurent Peyrelade et son adjoint Emerick Darbelet à en bricoler une pour le déplacement au Havre (0-0) samedi, lors de la 22e journée de Ligue 2. Le piston Lucas Buadès a ainsi dû reculer à la droite du trio défensif, avec Alan Kérouédan devant lui et le droitier Gregory Coelho dans le couloir gauche.

"Ça dépendra de nos carences"

Si la recrue présentée ce mardi, qui a pour demi-frère un certain Raphaël, peut "aussi jouer défenseur central", l'arrivée d'un axial de métier, voire d'un autre profil, est-elle quand même envisagée d'ici la fin du marché des transferts, le 31 janvier en France ? Réponse de Gregory Ursule : "Ça dépendra de nos carences. On a toujours un coup d'avance pour ne pas se retrouver en carafe si des éléments du groupe veulent partir."

Sans exclure une éventuelle opportunité. "L'occasion fait le larron", ajoute le bras droit du président Pierre-Olivier Murat. Lequel a d'ailleurs confié lundi sur les ondes de Radio Totem : "On en regarde d'autres, des joueurs prêts, du niveau, opérationnels tout de suite."

Pas forcément le cas du latéral gauche Namakoro Diallo, au chômage depuis cet été et dont l'essai à Rodez a pris fin vendredi au bout de trois semaines. "On lui a dit qu'on allait voir à la fin du mercato si on allait le faire revenir définitivement ou pas", révèle Gregory Ursule. Pour tester d'ici là d'autres joueurs dans son cas ? "Pour l'instant, rien n'est dans les tuyaux."