Endoblum, un site pour informer sur l'endométriose

  • L'endométrisose touche une femme sur dix.
    L'endométrisose touche une femme sur dix. Alena Menshikova / Shutterstock
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - Encore méconnue par le grand public, l'endométriose commence à faire parler d'elle. Cette maladie, qui touche une femme sur dix, peut provoquer des douleurs chroniques. Pour informer sur cette maladie, un site internet lui est dédié. Son nom : Endoblum.

"L'endométriose. Ce n'est pas un problème de femmes, c'est un problème de société". À l'instar de la déclaration du président Emmanuel Macron, le 11 janvier dernier, les lignes bougent pour informer sur l'endométriose. Le fonds de dotation Lab HEYME, lance Endoblum, un site internet dédié à cette maladie qui touche entre 1,5 et 2,5 millions de personnes en France. Sur cette plateforme, on retrouve des informations pratiques, mais aussi "des témoignages sous forme de podcasts, vidéos et articles de blog", précise le fonds de dotation le Lab HEYME dans un communiqué.

"Comprendre - S'orienter - Mieux vivre avec"

L'endométriose "est liée à la présence de tissus similaires à la muqueuse utérine en dehors de l'utérus et peut donc affecter différents organes", explique le site internet dans son premier chapitre "Comprendre la maladie". Au total, le site recense trois types d'endométriose : l'endométriose superficielle, l'endométriose ovarienne et l'endométriose pelvienne profonde. Puis le site précise comment les repérer.

Comment choisir son parcours médical ? C'est l'objectif du deuxième volet intitulé "S'orienter vers un parcours de soins". "Trois examens de base permettent de poser un diagnostic", explique le site précisant qu'il est possible de faire des examens complémentaires. De plus, il est possible de s'orienter vers une Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) pour mieux vivre avec l'endométriose.

Dans son dernier chapitre "Mieux vivre avec la maladie", le site précise qu'"on ne guérit pas de l'endométriose, on vit avec et on cherche l'équilibre parfait qui mène à la rémission". Pour ce faire, on retrouve les différents traitements, allant de l'hormonothérapie à la chirurgie en passant par les thérapies alternatives. Le site précise "vous êtes libre de choisir ce qui vous correspond le mieux".

Vers un plan de prévention du lab HEYME

Le fonds de dotation souhaite former "dans les prochains mois les infirmières scolaires, en première ligne pour aider les jeunes femmes, qui pour beaucoup n'osent pas en parler à leur famille ou à leur médecin de famille", rapporte le communiqué. "Ce site est la première étape d'un plan de prévention que nous souhaitons déployer", précise Céline Berardo, directrice du fonds de dotation lab HEYME.

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