Sur les réseaux sociaux, cacher les "likes" a un impact positif sur la génération Z

  • D'après l'étude d'ExpressVPN, 52% des sondés ressentent de l'excitation à la réception d'une notification d'un réseau social sur leur téléphone.
    D'après l'étude d'ExpressVPN, 52% des sondés ressentent de l'excitation à la réception d'une notification d'un réseau social sur leur téléphone. 13_Phunkod / Shutterstock
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - La santé mentale est LE sujet sur toutes les lèvres. Suite aux scandales à répétition sur les réseaux sociaux, de nombreuses plateformes ont mis en place des fonctionnalités pour réduire leur impact négatif sur leurs utilisateurs. Et ça marche ! Une étude a démontré l'efficacité de certaines options. On fait le point.

L'étude est signée ExpressVPN, en collaboration avec Pollfish. 1 500 Français de la génération Z, âgés de 16 à 24 ans, ont répondu à des questions sur leur utilisation des réseaux sociaux.

Premier constat, qui n'est pas surprenant, 100% des jeunes interrogés ont confirmé avoir au moins un compte sur les réseaux sociaux. Ils sont autant présents sur Snapchat que sur Instagram, à 89%. Suivent YouTube à 82%, TikTok à 74%, Facebook à 64% et enfin Twitter à 56%.

L'étude de ExpressVPN confirme l'impact des réseaux sociaux sur le bien-être des utilisateurs de la génération Z. Pour 93% d'entre d'eux, cela affecte leur bonheur, 92% leur image de soi et 90% leur propre estime. Un constat qui démontre également les conséquences sur leur santé mentale puisqu'ils sont 83% à dévoiler que les réseaux sociaux peuvent provoquer de la solitude et jusqu'à 76% que cela peut causer de la dépression.

Comme l'a démontré l'étude sur Instagram, l'impact émotionnel causé par les réseaux sociaux touche de façon inégale les hommes et les femmes. De manière générale, la gent féminine se sent plus concernée par l'image de soi à 55% contre 38% pour les hommes, l'estime de soi (54% contre 37%), le bonheur (54% contre 38%), l'anxiété (50% contre 34%), la solitude (50% contre 33%) et la dépression (46% contre 30%).

Moins d'anxiété et plus de publications

Des sentiments exacerbés par les actions ou plutôt le manque d'action sur les réseaux sociaux. Le nombre de "Jaime" est le plus cité, à 64%, comme source impactant l'estime de soi. 32% admettent même avoir supprimé un de leur contenu parce qu'il n'avait pas assez généré de "like" et de commentaires.

Le problème des "like" a déjà été traité par Instagram et Facebook. Les réseaux sociaux du groupe Meta ont lancé la possibilité de cacher le nom de "J'aime" sur les publications. Une option qui plaît à la génération Z et qui a un impact positif sur leur relation avec les réseaux sociaux. Ils sont 76% à affirmer que cette possibilité a rendu les publications plus agréables et authentiques. 58% des utilisateurs de la génération Z ont également révélé que leur anxiété avait diminué. 63% ont indiqué que cette nouvelle approche a accru le sentiment que leur vie était protégée, augmentant ainsi la fréquence de publication pour 44% de sondés. Si cette option a des conséquences bénéfiques pour les jeunes utilisateurs, cela a donc aussi un impact positif pour Instagram qui pourrait rebooster l'engagement sur sa plateforme. Un atout pour le réseau social dans sa lutte pour reconquérir les internautes face à TikTok.

Si les utilisateurs de la génération sont de plus en plus concernés par l'addiction aux réseaux sociaux (2 personnes sur 3, d'après l'étude), une personne sur 5 admet cependant qu'elle ne pourrait pas effacer de façon permanente leurs comptes sur les réseaux, peu importe la somme d'argent.

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