Rodez : des logements privés à la place de l'hôtel-restaurant Charleston
Avec la fermeture de l’hôtel-restaurant Le Charleston, c’est 53 ans d’histoire qui se terminent et un restaurant et un café de moins, en centre-ville. L’établissement a en effet été vendu à un privé pour en faire des logements pour des jeunes.
C’est une histoire d’un peu plus de 53 ans qui s’achève pour l’hôtel-restaurant Le Charleston, situé sur le boulevard Denys-Puech, dans le centre-ville. Les habitués du café matinal avaient déjà commencé à se perdre de vue depuis les premiers confinements. Aujourd’hui, la clientèle de ce petit restaurant (50 couverts) ne mettra plus les pieds sous la table, car le fonds commercial ainsi que les murs ont été vendus.
C’est un investisseur aveyronnais, Frantz Alibert, qui a racheté le petit hôtel (composé d’une dizaine de chambres) et érigé sur une surface de 300 m2, pour en faire des logements pour jeunes actifs et étudiants.
Si la vente est aujourd’hui actée, il est plus difficile de donner une date de la livraison de ce nouveau chantier ruthénois. Le propriétaire des lieux devra réaliser des travaux de rénovation et d’aménagement, dont notamment la reprise de la façade pour harmoniser l’immeuble et transformer la devanture en verre.
À l’intérieur, cette partie qui servait pour le restaurant et le café sera conservée (avec quelques réaménagements). "Elle servira d’espace commun, de détente et de cuisine pour la prise des repas", souligne l’acquéreur. Côté nuit, les futurs locataires disposeront de chambres individuelles, équipées de salles de bains et de toilettes individuelles. Là où Le Charleston proposait une dizaine de chambres à la location, l’investisseur en proposera huit. "Nous aurons deux chambres plus spacieuses que le reste", précise-t-il. Certaines d’entre elles disposeront même de balcons, donnant sur le boulevard.
Reste à savoir quand ces nouveaux logements seront disponibles ? "En ce moment, toute la difficulté est de trouver des artisans. Il y a aussi la question des matériaux et des délais de livraison", s’interroge l’entrepreneur. En attendant de surmonter toutes ces difficultés, l’investisseur compte ouvrir pour septembre prochain. "Bien entendu, j’ouvrirai avant, si les travaux sont terminés auparavant", ajoute Frantz Alibert.
En attendant l’auberge de jeunesse promise par la majorité durant la campagne électorale, voilà un début de réponse mais en provenance d’une initiative privée, cette fois-ci.
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