Sud-Aveyron : cet été, les randonneurs seront accueillis au fil du Tarn

C’est une trace qui fait parler d’elle, le long du Tarn. Le GR736 devrait accueillir ses premiers randonneurs cet été. Le 18 janvier, un comité technique, coordonné par le Parc des grands causses avec l’appui de l’Ipamac (l’association des Parcs naturels du Massif central), a rassemblé les acteurs de ce projet touristique. Tous ont acté la stratégie promotionnelle de cette itinérance qui aura pour slogan "Des aventures au fil de l’eau".

"Les premières propositions de naming ont été faites en 2019, détaille Corentin Boyer, chargé de communication au PNR des grands causses. L’enjeu autour du slogan est que les trois départements s’identifient." Une charte graphique avec logo, élaborée par une entreprise lyonnaise, sera dévoilée au printemps. Puis un topoguide complet, qui valorise l’expérience du GR736 et apporte un éclairage sur les localités et les paysages traversés, sera mis en chantier pour une publication en 2023. La création d’un site internet dédié est également envisagée.

L’itinérance "Gorges et vallées du Tarn" est le fruit d’un long travail en amont entre de nombreux partenaires. Ce sont les agents du Parc des grands causses qui ont procédé aux aménagements le long de la rivière, dans toute sa traversée aveyronnaise. L’itinéraire a été pensé pour être pratiqué avec différents modes de transport. Du vélo au trail en passant par la navigation en rivière. "On mobilise tous les professionnels du secteur qui sont sur le tracé", reprend Corentin Boyer.

Du mobilier local

Pour cet été, les fameuses bandes blanches et rouges seront apposées pour que les marcheurs se repèrent. La promotion sur les réseaux sociaux sera faite à l’aide de vidéos tournées par la société de production aveyronnaise AnderAnderA production. "Sur les 300 km, ils ont filmé pendant huit jours avec huit heures de tournage pour chaque étape, sur les sites clés de l’itinérance."

Au total, les aménagements réalisés par les agents du Parc pour concrétiser ce projet ont coûté 1 589 726 € dont 163 803 € de l’Europe, 74 448 € de l’État, 60 000 € de la Région et 10 125 € du Département. L’autofinancement s’élève, lui, à 116 608 €.

Concernant les aménagements qui devraient habiller le sentier, le Parc travaille avec Jacques Pierrejean, qui avait déjà réalisé les bancs "En attendant les brebis".