Les vins aveyronnais tiendront salon dimanche 6 et lundi 7 février à Espalion

En 1859, l’Aveyron comptait pas moins de 34 400 hectares de vignes (autant que le champagne). Le phylloxéra et le manque de main d’œuvre auront raison d’une grande partie de ces vignes.

Une histoire de passionnés

Aujourd’hui, grâce à des hommes courageux, passionnés qui défrichent et rabotent les pentes, le vignoble se reconstruit peu à peu. Une dynamique qui s’appuie sur des jeunes vignerons qui apportent leur savoir-faire sur de vieilles parcelles, mais aussi qui replantent et remettent au goût du jour des cépages autochtones oubliés. Éric Bousquet l’avoue : "C’était une idée un peu folle... a priori irréalisable. Mais c’était sans compter sur la capacité des Aveyronnais à se serrer les coudes." En quelques mois, sous l’impulsion du jeune caviste espalionnais, le projet d’organiser un Salon professionnel des vins d’Aveyron va se concrétiser. Avec l’appui de quelques partenaires et d’un petit groupe de bénévoles, la plupart des vignerons du département seront à Espalion ce dimanche et ce lundi.

Diversité des terroirs

C’est dans des lieux chargés d’histoire de la ville que ces passionnés feront découvrir leur terroir et leurs cuvées.

Ce sera l’occasion pour les amateurs de vin de découvrir (et apprécier) les quatre terroirs bien distincts de l’Aveyron avec Entraygues et le Fel sur schiste qui voisine avec celui d’Estaing avec une présence plus soutenue de granite et de pierre pour un sol très acide.

Le terroir de Marcillac se caractérise par des sols d’argile rouges, riches en fer alors que le terroir de Millau est surtout argilo-calcaire avec des zones à forte proportion en grès. Cette diversité des terroirs contribue à la typicité du vin de l’Aveyron.

Dimanche 6 et lundi 7 février de 10 heures à 18 heures aux anciennes prisons d’Espalion, à la chapelle des Pénitents, à la librairie Pont-Virgule et à la cave d’Eric.