Football : Jean-Pierre Tiéhi, une nouvelle histoire de famille à Rodez

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  • "Ces prochains mois seront déterminants pour la suite de ma carrière", estime Jean-Pierre Tiéhi.
    "Ces prochains mois seront déterminants pour la suite de ma carrière", estime Jean-Pierre Tiéhi. Centre Presse - Vincent Naël
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Prêté au Rodez Aveyron football par Fulham jusqu'à la fin de la saison, le buteur Jean-Pierre Tiéhi est suivi de près par son père, ancien attaquant international passé par Toulouse, et son frère, aussi joueur pro.

Jamais deux sans trois. Après Enzo Zidane et Jonathan Varane – sans oublier Killian Corredor, fils de Gregory ancien attaquant du club, ou les Alexis Peyrelade et Tewin Dacourt partis depuis sous d’autres cieux –, c’est une nouvelle histoire de famille à Rodez avec l’arrivée en prêt jusqu’à la fin de la saison de l’attaquant Jean-Pierre Tiéhi. Un nom moins ronflant, pas assez pour les caméras de télévision exceptionnellement à Paul-Lignon lors de la présentation de ses deux prédécesseurs, mais pas de la partie mercredi pour celle de l’un des fils de Joël. Un père connu dans la région en tant qu’ancien buteur de Toulouse (1997-98) et vainqueur de la coupe d’Afrique des nations 1992 avec la Côte d’Ivoire.

Il ne pensait pas y revenir pour accompagner face aux médias celui de ses deux enfants qui n’aimait, au tout début, pas le football. « Mon frère m’obligeait à venir à l’entraînement avec lui, se marre l’avant-dernière recrue sang et or du mercato hivernal. J’ai mis quatre ou cinq mois avant de tomber fou amoureux de ce sport. » Dans les pas de son aîné Christ, aujourd’hui milieu défensif du Slovan Liberec (D1 tchèque), d’Évry jusqu’au Havre : « C’est une coïncidence. On était allé avec lui au centre du Hac, qui le voulait. Là-bas, je me suis entraîné avec les jeunes de ma catégorie. Le club a décelé des qualités dans mon jeu et m’a aussi recruté. »

Mais contrairement à son frangin, le cadet n’y est pas passé pro, préférant terminer son parcours de formation à Fulham (D2 anglaise). « Je suis parti seul à Londres, à 17 ans. J’ai été pris en charge par une famille d’accueil française, ce qui a facilité mon intégration. » C’est le moins que l’on puisse dire car dès son premier match avec les U18 des Cottagers, le 11 août 2018, le Franco-Ivoirien ouvre son compteur contre Swansea. Un autre but suivra quelques semaines plus tard puis Jean-Pierre Tiéhi ne jouera plus jusqu’en janvier, mois de son premier contrat pro.

Proche de Bradley Danger

Dix pions et trois passes décisives en 18 apparitions la saison suivante, le même bilan en 23 rencontres avec deux « assists » de moins en Premier League U23 pendant l’exercice écoulé, lors duquel il a fait ses débuts avec les seniors en coupe de la ligue anglaise avec une réalisation en trois matches, alors le Parisien s’attendait sûrement à enchaîner en août en Championship.

Sauf que Fulham est bien parti pour retrouver l’élite anglaise et comme son entraîneur Marco Silva ne change pas une équipe qui gagne, le joueur de 20 ans a dû se contenter de séances d’entraînement avec le groupe pro et de neuf rencontres (un but) avec la réserve. D’où sa signature au Raf ? « Je cherchais du temps de jeu, donc quand le club a fait appel à moi, je me suis dit que c’était une bonne opportunité », reconnaît l’avant-centre d’un peu moins d’1,80 mètre.

Il faudra à celui ayant déjà marqué un premier but pour le Raf dimanche avec la réserve, gagner sa place au sein d’une attaque où personne ne s’est rendu indispensable cette saison. Avec deux places à prendre pour cinq postulants en le comptant : la recrue islandaise Árni Vilhjálmsson, Clément Depres, Malaly Dembélé et Florian David. Son profil semble plus complet que celui d’Ugo Bonnet, parti à Valenciennes samedi 29 janvier. Le manager général ruthénois Gregory Ursule décrit : « C’est un attaquant de profondeur, qui sait aussi jouer dos au but. »

Rapide, plutôt efficace et « déjà bien intégré » par le groupe, grâce notamment au milieu Bradley Danger. « Christ a fait toute sa formation avec lui au Havre, donc on regardait parfois les matches de Rodez ensemble devant la télé pour suivre ses performances, sourit Jean-Pierre Tiéhi. Brad’ est comme un grand frère pour moi, c’est un très bon joueur et j’ai plaisir à le retrouver ici. »

Nul doute que son père et son frangin, « qui débriefent toutes mes prestations avec moi en cherchant toujours la petite bête (rires) », devraient observer les sang et or d’un peu plus près désormais.

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