Villefranche-de-Rouergue : la ministre de l’Insertion visite la Recyclerie du Rouergue

Depuis 2006, la Recyclerie du Rouergue aide des personnes du territoire à retrouver un travail et à s’insérer. Chaque année, ce sont une vingtaine de salariés qui sont ainsi épaulés pendant près de deux ans par la structure villefranchoise pour retrouver un emploi mais surtout remettre un pied dans le monde du travail. Ce jeudi, ce "travail exemplaire" a pu être découvert par Brigitte Klinkert, ministre déléguée à l’Insertion auprès de la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. En déplacement dans l’Aveyron, notamment à Rodez et Saint-Affrique par la suite, la ministre déléguée a pris le temps de visiter la structure, guidée par les directeurs de la structure, Philippe Rouquier et Odile Marian, en compagnie de différents représentants de l’État et d’élus : la préfète, Valérie Michel-Moreaux, le sous-préfet Guillaume Raymond, la députée Anne Blanc, le président d’Ouest Aveyron communauté Michel Delpech, le maire Jean-Sébastien Orcibal…

"Avec la crise sanitaire que l’on connaît, beaucoup d’entreprises risquaient d’avoir de grosses difficultés, précise Brigitte Klinkert. J’ai mis en place, lorsque j’ai été nommée ministre, dans le cadre du plan de relance, un plan de relance de l’insertion de plus de 500 millions d’euros. Le département de l’Aveyron, grâce au dynamisme de ses structures, a bénéficié de plus d’1,2 millions d’euros dans ce cadre en 2020 et 2021. Le résultat au niveau de l’Aveyron est de 170 emplois qui sont créés dans l’insertion."

260 000 € pour la Recyclerie

À la Reclyclerie du Rouergue, l’aide de l’État représente 230 000 euros pour la vingtaine de personnes en insertion, et 30 000 euros pour du matériel (tente extérieure, matériel de stockage, camion de transport). "Les personnes en insertion que j’ai rencontrées, ici à Villefranche, ont de l’espoir. L’un m’a dit vouloir créer sa propre entreprise, à 62 ans. Pour une autre, c’est l’envie de travailler dans un Ehpad. Ne laisser personne sur le bord du chemin, c’est cela qui est important. Grâce à des entreprises comme la Recyclerie, l’objectif de n’abandonner personne est possible." La ministre déléguée à la ministre du Travail est restée un peu plus d’une heure sur le site. L’occasion pour les acteurs du monde de l’insertion et les personnes concernées de faire entendre les difficultés qu’ils peuvent rencontrer et parfois de mettre en avant le travail des élus locaux, de la Ville et de la communauté de communes, pour répondre à ces problématiques. "C’est un travail collectif. On travaille ensemble, l’État, les collectivités, les associations. Ici, sur une terre de rugby, c’est grâce à cela qu’on arrive à ce résultat."