Covid-19 : le taux d'incidence commence à baisser en France, mais qu'en est-il de l'Aveyron ?

Cette fois-ci, le gouvernement en est certain, le pic des contaminations au Covid-19 a été atteint. Le porte-parole Gabriel Attal a annoncé mercredi 2 février 2022 une levée progressive des restrictions sanitaires, à commencer par la fin du port du masque en extérieure, des jauges dans les salles de spectacles ainsi que du télétravail.

"La tendance s'inverse depuis la fin de semaine dernière", observant une baisse du taux d'incidence en France. Mais tous les départements ne sont pas encore concernés.

D'après les données de Santé publique France, le nord de la France et tout le quart sud-est constatent une forte diminution du taux d'incidence quand la partie ouest est toujours à la hausse. L'Aveyron, qui présentait un taux d'incidence de 4 267,9 cas pour 100 000 habitants la dernière semaine de janvier, fait par exemple les frais d'une augmentation de +9,5 %.

Une baisse timide en Occitanie

En Occitanie, une baisse du taux d'incidence est engagée en Haute-Garonne (-5,4 %), dans les Pyrénées-Orientales (-2,4 %), dans l'Hérault (-3,3 %) et le Gard (-1,4 %). Dans les autres départements, le pic des contaminations n'est pas encore atteint, notamment pour le Gers dont le taux progresse de +16,4 % ou l'Ariège qui progresse de +12,4 %.

À titre de comparaison, les départements de l'est ont une baisse beaucoup plus rapide. Quelques exemples : les Alpes-Maritimes (-22,4 %), la Savoie (25,2 %), les Hautes-Alpes (-21,7 %), le Rhône (-24,5 %). Cette diminution est encore plus marquée en Île-de-France, où le Val d'Oise enregistre -32,7 % ou encore le Val-de-Marne à -31,5 %.

Il s'agit ici des départements qui ont été frappés les premiers par la cinquième vague de Covid-19 et par le variant Omicron en fin d'année 2021, et les voilà maintenant les premiers à voir le bout du tunnel. Les départements de l'ouest, comme l'Aveyron, qui ont été touchés plus tardivement, devraient entamer leur baisse dans les jours à suivre.

Dans son dernier rapport, l'ARS (Agence régionale de santé) Occitanie, qui fait état d'un nombre record de contaminations, suggère la prudence face au taux de positivité et du nombre d'hospitalisations encore très élevés dans la région.