Rodez : Station A, un sujet de crispation entre le Département et l’opposition

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  • L’opposition a témoigné son attachement à Station A.
    L’opposition a témoigné son attachement à Station A. Repro CPA
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Philippe Routhe

Le dossier de la vente du haras, qui abrite actuellement Station A, s’est invité de façon tendue dans la session du conseil départemental consacrée au budget.
 

La vente du haras et l’avenir de Station A sont un sujet de crispation entre Arnaud Viala et l’opposition départementale. Cela a pu être constaté, vendredi 4 février, lors de la session plénière dédiée au budget, où Arnaud Viala a dû interrompre les propos de son prédécesseur, Jean-François Galliard et de l’élu ruthénois d’opposition, Arnaud Combet, qui avaient tous deux invité le sujet à la table du budget. Ce qui n’était pas du goût du président…

Le groupe d’opposition, peu avant l’ouverture des débats, s’est d’ailleurs retrouvé pour signifier son soutien à Station A. Par la voix d’Arnaud Combet notamment, qui a mis en avant une interrogation quant à la "pertinence pour le Département de vendre à la Ville ce joyau…". Pour autant, après les différentes prises de paroles et juste avant le vote du budget, puis un peu plus tard avec les journalistes, Arnaud Viala a rappelé la position du Département.

"Je n’ai rien et le Département n’a rien contre Station A, même si je n’aime pas que les échanges se fassent par presse interposée. Simplement, le Département n’a pas vocation à installer ou décider de l’implantation d’un tiers lieu. Ce n’est pas nous qui allons en installer un dans le Nord-Aveyron par exemple. Mais nous sommes prêts à accompagner une coordination de tiers lieu en Aveyron, à accompagner des communes qui souhaitent en voir s’implanter chez elles." Et de mettre en avant une volonté de médiation : "Je souhaite d’abord que la tension baisse d’un cran entre Station A et la mairie de Rodez. Il faut commencer par cela."

 

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Quant à la vente du haras, si elle n’a pas été à proprement parler actée hier, le principe d’une vente à la Ville de Rodez, lui, a été acté à l’issue d’une commission permanente avec onze votes contre (le groupe de gauche et Jean-François Galliard) et trois abstentions. À savoir celles du Ruthénois Serge Julien, et des élus du Vallon, Nathalie Dugast et Sylvain Couffignal.

Reste à en déterminer les contours, la vente elle-même pouvant être effective " dans six mois" selon le président du conseil départemental.

Un président qui, sur une question posée à propos de l’avenir de l’ancien évêché, l’autre grande propriété du Département dans la ville avec le haras, de confier "qu’un projet est à l’étude, mais il est encore trop tôt pour en parler".

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