Rodez. Basket-ball : près de 20 ans d’arbitrage pour Kevin Assemat
L’officiel évoque la fonction qu’il occupe depuis ses 18 ans.
Passionné de basket, le Millavois d’origine a joué à Sébazac dans les catégories allant de cadets à senior, il s’est ensuite tourné vers l’arbitrage dès l’âge de 18 ans. "Je ne supportais pas l’injustice sur le terrain et j’étais souvent le premier à râler, dit-il. Et puis un jour, j’ai rencontré Thierry Ocule, le responsable de la CDO (Commission départementale des officiels), auprès du comité départemental. Il m’a dit : "Mon gars puisque tu as du caractère tu devrais mettre le sifflet à la bouche". C’est comme ça que tout a commencé."
À 37 ans, l’Aveyronnais cumule déjà près de 20 années d’arbitrage. Formation après formation, il a gravi progressivement les échelons jusqu’à devenir arbitre fédéral en 2018. Ce qui lui permet d’arbitrer en N2 féminine, en N3 masculine et en Pro B chez les espoirs.
Après quinze années passées au club de Sébazac, Kévin Assemat est arrivé à Rodez il y a deux ans. Il est l’arbitre référent en N3 féminine, pour l’Élan Aveyron basket.
Sa passion l’a amené à siffler jusqu’à trois soirs par semaine. Au détriment de sa vie privée, raison pour laquelle il a levé un peu le pied, dernièrement. "Je veux aussi profiter de ma famille (Il est en couple et père de 3 enfants). Je n’ai souvent pu passer beaucoup de temps avec eux, heureusement que ma compagne me comprend", glisse-t-il. D’autant qu’en plus, il a longtemps été membre du comité départemental et de la CDO. Les clubs l’appellent aussi pour exercer auprès des jeunes. "C’est l’occasion de les intéresser à ma fonction et pourquoi pas de réveiller des vocations, dit-il. J’ai toujours eu l’esprit formateur et je me suis occupé de stagiaires lorsque j’étais à la CDO."
Si en plaisantant, Kévin Assemat dit "qu’il faut être un peu cinglé pour devenir arbitre", cela nécessite certaines compétences comme être pédagogue, avoir le sens des responsabilités, la maîtrise du jeu et même un certain caractère pour savoir faire face sereinement à des critiques parfois virulentes pouvant venir aussi bien de joueurs que d’entraîneurs. "Tous les ans, il y a un stage de remise à niveau portant sur les connaissances du règlement ainsi que des tests d’aptitude physique. Tant que l’on satisfait à l’ensemble, notre niveau est validé et on peut continuer sans limite d’âge", ajoute celui ne compte pas ranger son sifflet tout de suite.
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