En Egypte, la Sud-Aveyronnaise Laura Dressayre est devenue une grande championne de nage en eau libre

  • Après plusieurs titres de championne de France, Laura est au sommet.
    Après plusieurs titres de championne de France, Laura est au sommet. Repro Midi Libre - DR
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Midi Libre

Humble et travailleuse acharnée, Laura Dressayre, originaire de Camarès et licenciée au club de Millau, a montré au monde entier ses capacités.
 

En décembre dernier, Laura Dressayre a remporté, à 22 ans, la finale mondiale de l’Oceanman, sur une distance de 5 km en eau libre en Égypte. Retour sur la victoire savourée d’une vraie championne.

Quelles sont les raisons qui vous ont poussée à choisir la nage en eau libre ? Qu’est-ce qui est le plus plaisant dans cette discipline ?
J’ai découvert la natation seulement à l’âge de 10 ans, auparavant j’avais peur de l’eau ! Mon entraîneur de l’époque, Sébastien Sudre, m’a proposé d’essayer l’eau libre pour sortir des bassins. Quelques mois plus tard, j’étais championne de France cadette, ça m’a motivée mentalement et sportivement.

Après un tsunami d’émotions, des vagues de félicitations, pouvez-vous raconter cette course ?
C’était une course assez longue et difficile. Pour un 5 km, on effectue habituellement deux ou trois boucles d’un parcours. Or là, ce n’était qu’une seule boucle ce qui était plus compliqué pour se repérer. Nager dans un lieu aussi magnifique au milieu de bancs de poissons, des coraux, fait oublier que la course est difficile. On se rend compte de la chance qu’on a.

Dans quel état d’esprit étiez-vous partie ?
Je savais que je faisais partie des favorites. J’avais envie d’aller chercher le podium et la première place. J’avais la niaque, mais aussi beaucoup de stress.

Pour arriver à un tel résultat, à quoi ressemble une journée type d’entraînement ?
Lever à 6 h 30, plonger dans l’eau à 7 h, pour deux heures d’entraînement puis direction l’école, je suis actuellement en 3e année de Bachelor management du sport. Après les cours, retour à l’entraînement pour une heure de musculation et deux heures de natation jusqu’à 19 h.

Où vous entraînez-vous ?
Depuis septembre, je m’entraîne à la fois à Sète, avec Bertrand Venturi, et au pôle France de sauvetage sportif à Montpellier, avec Florian Laclaustra.

Quelques jours avant ces championnats, quel était votre état d’esprit ?
Je suis arrivée trois jours avant sur les lieux de la compétition. J’ai fait mon baptême de plongée, j’étais plutôt détendue jusqu’à la veille de la course. Lors de la réunion technique, la pression a commencé à monter, je me suis rendu compte de l’enjeu de la course.

Après cette victoire, qu’envisagez-vous ?
Continuer à nager et surtout à me faire plaisir. Et pourquoi pas essayer d’aller chercher un nouveau titre international sur cette épreuve !

Quel est votre souhait ?
Je voudrais dédier cette victoire à mes grands-parents, Jean-Claude et Carmen et à ma maman, sans eux je ne serais pas arrivée à un tel niveau.

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