Aveyron : la Coordination rurale livre ses actions à la préfecture
Le président Jean-Noël Verdier et le responsable du réseau bovin viande, Noël Entraygues, ont rencontré la préfète Valérie Michel-Moreaux afin de discuter de la place de la Coordination rurale Aveyron au sein du monde agricole.
Soucieux de mener à bien leurs différentes actions et afin également de donner un peu plus de lumière à leur syndicat, les responsables de la Coordination rurale Aveyron souhaitaient rencontrer la préfète Valérie Michel-Moreaux. Jean-Noël Verdier, le président, et Noël Entraygues, le responsable du réseau bovin viande, ont ainsi été reçus dernièrement à la préfecture pour une réunion à laquelle participaient également Joël Fraysse, directeur départemental des territoires, et la secrétaire générale Isabelle Knowles.
Après une mise en bouche où les dirigeants ont regretté que " depuis plusieurs années " leur syndicat " est confronté à une politique de la porte close avec une obstruction manifeste de la part de structures d’enseignement agricole ", le sujet des rats taupiers est venu sur le bureau. "Nous avions déjà alerté le ministre Julien Denormandie lors de sa venue alors que ce dernier pensait l’affaire classée. Le problème est bien réel. Car la problématique ne se limite pas à l’aspect visuel. Il est important de prendre conscience des impacts sur la santé des animaux, mais surtout humaine lors de la distribution des fourrages."
L’ombre des vautours
Par ailleurs, et concernant la loi Égalim 2, Noël Entraygues a rappelé que le département n’a pas attendu cette législation pour contractualiser puisque les appellations veaux de l’Aveyron et bœuf fermier étaient déjà des précurseurs. En revanche, " la Coordination rurale n’est pas opposée à cette loi, mais au caractère obligatoire qui en découle ". Et d’appuyer : " Les pratiques du monde agricole sont basées sur la confiance mutuelle et non sur un contrat finalisé par un renvoi au tribunal en cas de discorde. " Tout en fustigeant qu’au-delà des frontières, les acheteurs ne sont pas soumis aux mêmes lois.
Jean-Noël Verdier et Noël Entraygues ont ensuite évoqué une des " inquiétudes des éleveurs ", en l’occurrence les vautours. Lors d’un comité organisé le 18 janvier, la Coordination rurale et le maire de Laguiole Vincent Alazard avaient émis l’idée d’une "régulation". La réponse de la préfète a été catégorique : "Cela n’est pas possible car nous avons affaire à une espèce protégée. Mais, je souhaite que l’on avance avec vous sur ce thème."
Le responsable du réseau bovin viande a néanmoins soulevé qu’"aucune loi n’oblige les éleveurs à alimenter les placettes, mais la loi oblige l’État à assurer les services d’équarrissage dans les exploitations".
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