Raphaël Vaquerin, de Saint-Félix-de-Sorgues aux plus grands terrains de handball

Bon sang ne saurait mentir ! Petit-neveu d’Armand Vaquerin, ancien pilier de Béziers et international de rugby des années 70 (recordman des Boucliers de Brennus soulevés avec dix titres !), qui a donné son nom à un challenge qui réunit chaque mois d’août à Camarès et à Saint-Affrique, les meilleures équipes du Top 14 et quelques formations étrangères, Raphaël Vaquerin est né le 6 juillet 1996 à Saint-Affrique.

Ses parents, la handballeuse Florence Rousset et le rugbyman Franck Vaquerin (cheville ouvrière du challenge en question), un couple de sportifs, ont toujours associé les études et le sport dans leur vie et celles de leurs trois enfants, Thibault (entraîneur des jeunes handballeurs du Pôle espoir de Montpellier), Raphaël et Léna. Raphaël a eu un parcours scolaire classique, dans les écoles du RPI de la Vallée de la Sorgues, puis le collège à Saint-Affrique. Tout au long de sa plus tendre enfance, il s’est essayé à plusieurs sports, même à la pétanque où il ne supportait pas de perdre.

Président du comité des fêtes

Malgré un nom de famille qui transpire donc le rugby, il s’est orienté vers le handball et le club de Saint-Affrique, avec lequel il a été plusieurs fois champion de l’Aveyron. à 14 ans, avec un an d’avance, grâce à l’enseignement reçu dans les écoles rurales, Raphaël Vaquerin devait entrer au lycée mais, compte tenu de ses aptitudes sportives, il a pu intégrer le centre omnisports de Mende. En plus de ses études scientifiques, il avait ainsi six séances d’entraînement par semaine. Cette période a été un tournant pour lui.

Sous la houlette de l’entraîneur David Degouy, le jeune Sud-Aveyronnais a obtenu avec Mende quatre titres de champion de France et un titre de champion d’Europe avec le lycée Notre-Dame. Suite à l’aventure lozérienne, Raphaël Vaquerin est entré au Staps de Montpellier en 2013, où il a entrepris une formation d’entraîneur au sein du club de Montpellier et, pour continuer à jouer au niveau national, il a rejoint Frontignan-Thau, avec lequel il a remporté un titre de champion de France universitaire.

En 2016, il a décroché la licence Staps en entraînement sportif. Diplôme en poche, il a trouvé un emploi d’analyste vidéo pendant deux ans dans le club de handball d’Ivry. Avant de signer un contrat d’entraîneur-adjoint au Paris 92 (Issy-les-Moulineaux) qui évolue en première division féminine. Responsable du centre de formation, il était entraîneur principal des moins de 18 ans, où il a encadré, notamment, les internationales Allison Pineau, Tamara Horacek et Océane Sercien-Ugollin.

L’enfant de Saint-Félix-de-Sorgues n’a pas quitté l’Ile-de-France mais il est maintenant basé dans le Val d’Oise à Sannois-Sant-Gratien, où il est manager général et entraîneur des moins de 18 ans. Il est également analyste vidéo de l’équipe première qui évolue en Nationale 1 élite (3e division). En parallèle, il est aussi entraîneur de la sélection Val d’Oise génération 2008. Malgré tout cela, il vient se ressourcer le plus souvent possible au pays, près de sa famille, et en tant que président du comité des fêtes, préparer avec ses amis les prochaines festivités estivales.