Les éruptions solaires ont détruit une quarantaine de satellites de SpaceX début février

Pour ceux qui doutaient de la force des tempêtes géomagnétiques provoquées par les éruptions solaires, voici de quoi les convaincre. La Nasa avait ainsi émis un message d'alerte à une de ces tempêtes le 31 janvier, devant parvenir à la Terre le lendemain jusqu'au matin du 2 février, voire le 3, rappelle Midi Libre. Ces tempêtes sont susceptibles de provoquer des orages magnétiques pouvant perturber les télécommunications terrestres, selon Sciences et Avenir.

Le 3 février, c'était justement le jour choisi par SpaceX, l'entreprise d'Elon Musk, pour lancer via une fusée Falcon 49 nouveaux satellites devant rejoindre la constellation Starlink, qui regroupe environ 1 500 satellites afin que nous recevions Internet depuis l'espace. Et des milliers d'autres les rejoindront, selon SpaceX.

En tout cas, pas la majorité des 49 satellites lancés ce 3 février : selon l'entreprise d'Elon Musk, jusqu'à 40 satellites n'ont pas pu être déployés après leur lancement. Pourtant, ces satellites avaient été programmés pour éviter la tempête, dans leur course pour atteindre leur orbite, à 210 km de la Terre. Conséquence, "jusqu'à 40 des satellites vont réentrer ou sont déjà réentrés dans l'atmosphère terrestre", a annoncé l'entreprise ce 8 février.

Conçu pour se désintégrer dans l'atmosphère terrestre, ces satellites ne présentent aucun risque pour nous autres bipèdes, juste de quoi nous offrir quelques pluies d'étoiles artificielles, comme ici au-dessus de Puerto Rico...