Rodez : un "convoi de la liberté" s'improvise sur l'avenue Victor-Hugo

Il y a Paris... et la province. Dans la capitale, la Préfecture de police a déployé les grands moyens (7 200 policiers et gendarmes) pour intercepter les milliers d'opposants au pass vaccinal souhaitant organiser un "convoi de la liberté" dans le secteur de la Tour Eiffel. En ce début d'après-midi, on dénombrait déjà plusieurs interpellations. À Rodez, toute autre ambiance. Peu avant 17 heures, un "convoi de la liberté" a réussi à se former et à remonter l'avenue Victor-Hugo au son des klaxons. Dans la préfecture aveyronnaise, aucun dispositif de sécurité n'avait semble-t-il été mis en place et le convoi d'une dizaine de véhicules, emmené par un drapeau de la France libre, a pu déambuler à sa guise dans les rues...

Drapeau canadien dans les rues de Rodez

Quelques heures plus tôt, c'est à pied que la poignée de manifestants hétéroclites, entre opposants à Emmanuel Macron et "gilets jaunes", ont montré leur opposition aux règles sanitaires actuelles et au vaccin. Et cette fois, c'est un drapeau canadien, pays dans lequel les "convois de la liberté" sont nés, qui fut brandi par les militants aveyronnais. Vendredi, le Premier ministre Jean Castex s'est montré intransigeant sur ce nouveau mouvement au journal télévisé de France 2 : « S’ils bloquent la circulation ou s’ils tentent de bloquer la capitale, il faut être très ferme ». À Rodez, tout s'est déroulé dans une ambiance très bon enfant.