Un élu de Villefranche-de-Rouergue signataire d'une tribune pour les animaux urbains

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  • Jean-Marie Bugarel, élu de Villefranche, est notamment engagé en matière d’écologie et de condition animale./ Ph. C.I.
    Jean-Marie Bugarel, élu de Villefranche, est notamment engagé en matière d’écologie et de condition animale./ Ph. C.I.
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GDM

Dans une tribune publiée dans "l’Obs", une quarantaine d’élus municipaux lancent un appel pour une politique qui tienne compte des animaux urbains dits liminaires. Jean-Marie Bugarel, élu à Villefranche, fait partie de ces élus.

Il n’est pas conseiller municipal délégué à la condition animale pour rien. Jean-Marie Bugarel, élu à Villefranche-de-Rouergue, a signé avec une quarantaine d’élus municipaux une tribune initiée par l’association Paz (Paris Animaux Zoopolis) dans "l’Obs". Le but de la démarche ? Lancer un appel aux candidats à la Présidentielle pour une politique qui tienne compte des animaux urbains dits liminaires. Concrètement, l’idée est de développer des méthodes non létales pour limiter les populations de ces animaux qui sont principalement des rats, des pigeons, des lapins ou encore même des chats comme cela peut être le cas à Villefranche.

"J’ai répondu à cette sollicitation de l’association Paz car il est vrai que c’est une problématique souvent ignorée, souligne Jean-Marie Bugarel. On passe souvent à côté de ces animaux et on ne s’en soucie pas vraiment. Ce sont des animaux qui ne sont ni sauvages, ni domestiques. Ils sont dans cette zone grise. Ils vivent à nos côtés mais on a parfois tendance à les rejeter ou à trouver des solutions violentes pour les gérer. Pourtant, ce sont des animaux qui ont toujours vécu avec nous. Pour la plupart, ce sont des animaux domestiques devenus semi-sauvages. Les pigeons, par exemple. À une époque, les gens avaient des pigeonniers chez eux. Il ne faut donc pas s’étonner qu’ils cherchent à revenir."

Pigeonniers et abris pour chats

Concernant Villefranche, cette cohabitation avec les animaux liminaires concerne principalement les pigeons et les chats. Et pour ces animaux, des solutions sont déjà déployées ou en cours de réalisation pour améliorer leur bien-être tout en continuant à gérer leur population. "Le cas des chats, par exemple, est déjà bien géré, explique l’élu de Villefranche. L’association Libres Chats en Bastide encadre déjà en partie le sujet." D’autant plus que des abris pour les chats errants en cœur de ville sont prévus dans les mois qui viennent depuis que le projet a été sélectionné lors du budget participatif. "Les abris doivent être construits par l’Outil en main. Cela devrait être fait avant l’été ou à la rentrée de septembre, selon ce qui peut être fait car le projet implique la participation d’élèves. Dans tous les cas, ce sera finalisé en 2022." Concernant les pigeons, la problématique est différente. "On commence à les gérer avec des pigeonniers mais c’est dans le même esprit. Le but reste de contrôler la population car ce sont des animaux qui ont tendance à se développer." Concernant le couple de faucons, qui vit sur la collégiale et qui les chasse, l’élu conçoit que le tout soit un peu contre-productif avec le bien-être des animaux liminaires. "Les animaux entre eux font leur vie. L’installation des faucons était la décision de la municipalité précédente. Moi je ne l’aurai pas fait. Mais ils sont là, on ne va pas les déloger et ils se portent bien. Le tout est de ne pas se voiler la face avec les animaux urbains. Ils vivent avec nous et il faut les traiter dans de bonnes conditions car on cohabite avec eux."

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