Covid-19 : fin du pass vaccinal, quatrième dose, vie "normale"... Ce que nous dit le professeur Delfraissy

  • Le professeur Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, prudent mais optimiste.
    Le professeur Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, prudent mais optimiste. Repro Centre Presse -
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Le président du Conseil scientifique évoque la situation sanitaire et le "retour à une vie presque normale"...

"Le système tient, et nous sommes en train d’en finir avec Omicron." Le professeur Jean-François Delfaissy, dans un entretien accordé ce jeudi au Parisien, s'est montré résolument optimiste. Prévoyant même l'évolution, "probablement à l’automne, vers une situation endémique, avec une circulation contrôlée du virus mais avec de temps en temps des pics épidémiques dus à l’apparition de nouveaux variants."

Nous vivrons encore longtemps avec le Sars-Cov-2, mais de façon différente.

Comme la grippe ?

Comparer le virus du Covid à celui de la grippe peut rassurer, souligne le président du Conseil scientifique. Avant de mettre en garde sur la dangerosité du Sars-Cov-2. Et l'évolution vers de nouveaux variants qui reste une inconnue. Pour lui se pose la question du "niveau de mortalité et d’impact sur le système de soins" que nous serons prêts à accepter.

Car si avec Omicron - très contagieux - le taux d'immunité a fortement augmenté, grâce à la campagne de vaccination et après la contamination de "15 à 16 millions de personnes", cette protection est malheureusement de courte durée.

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Une quatrième dose en octobre ?

Alors oui, admet Jean-François Delfaissy, il faudra une quatrième dose notamment "pour les plus fragiles vaccinés depuis six mois". Mais, précise-t-il, "nous n’irons pas vers une quatrième dose généralisée". En revanche, prédit-il, "il y aura probablement une nouvelle campagne de vaccination en octobre".

Retour à une vie "normale"

Le président du Conseil scientifique avance qu'"avec un niveau de vaccination élevé et des rappels, vivre avec le Covid, c’est avoir une vie presque normale" et suggère de "laisser le virus circuler à condition que le niveau de contamination ne soit pas trop élevé" à condition de réinstaurer "des mesures de restriction temporaire lors d’une reprise épidémique". 

La suite logique serait alors la levée du pass vaccinal, "quand Omicron aura vraiment reflué".

 

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