Marcillac-Vallon. Football : à la mi-saison, Vallon cherche toujours sa première victoire

Dimanche 20 février, à 15 heures, a lieu le match des extrêmes. Millau (1er), leader invaincu de D1, se déplace chez des Marcillacois (11es) qui n’ont toujours pas remporté une victoire en championnat. L’exploit est-il possible pour les locaux ? "Nous le prenons plus pour une répétition pour les prochaines rencontres, indique leur entraîneur Nicolas Ders. Pour moi, Millau est la meilleure équipe que l’on a rencontrée lors de la phase aller (Vallon s’était incliné 6-0). Notre objectif est maintenant de battre les trois ou quatre équipes à la lutte avec nous. Nous ne perdons pas espoir."

Les blessures, le Covid-19, un but contre leur camp... rien n’a tourné rond pour les protégés du président Marc Richard en ce début de saison. Après quatre nuls lors des quatre premières rencontres, Vallon aurait certainement mérité mieux, selon celui qui va compléter sa formation en passant le CFF3 (Certificat fédéral de football 3) en compagnie du coach de l’équipe réserve, Lydian Aygalenq : "Nous n’allons pas nous cacher derrière les blessures et le Covid, mais bon tout de même, il nous a manqué jusqu’à dix joueurs majeurs. Lors des quatre premiers nuls, il y en a un où nous concédons l’égalisation sur un CSC à la 95e, la dynamique aurait pu être autre. Mais je reprends espoir, ceux qui étaient absents sont en train de réintégrer le groupe."

"Heureusement, la convivialité est toujours là"

Avec ces retours, tout n’est finalement pas si morose dans le Vallon avant de recevoir l’intouchable leader invaincu d’Alfredo Perez, Millau. Alors pourquoi ne pas créer l’exploit et venir remporter un deuxième succès cette saison, après celui acquis lors des 32es de coupe de l’Aveyron face à Agen/Gages à l’issue des prolongations (1-1, 3-2 ap). C’était le 14 novembre.

"Si nous descendons, ce ne sera pas un drame. Mais nous avons une bonne génération de U18 qui arrive, c’est pour cela qu’il serait bien de se maintenir. Heureusement, la convivialité est toujours présente. Nous n’avons pas abdiqué", conclut un Nicolas Ders déterminé.