Qu’est-ce qui nous rend heureux dans la vie en France ?

  • 7,4 sur 10. C’est en moyenne la note que les Français attribuent à leur satisfaction dans la vie, selon les résultats de l'étude de l’Insee.
    7,4 sur 10. C’est en moyenne la note que les Français attribuent à leur satisfaction dans la vie, selon les résultats de l'étude de l’Insee. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Dans une vaste étude, l'Insee a cherché à savoir dans quelle situation était on le plus satisfait en France, grâce à plusieurs prismes : le logement et son environnement, le travail, les loisirs et les relations sociales. 

Un pic de satisfaction entre 50 et 65 ans

Et, première surprise de l'étude de l'Insee, un pic de satisfaction apparaît entre 50 et 65 ans. En détail, la satisfaction générale dans la vie est maximale à la fin de l’adolescence et décroît jusqu’à 50 ans. Ensuite, elle remonte jusqu’à 65 ans où là, le niveau de satisfaction baisse jusqu’à 80 ans.

Être en couple mais sans enfant

C’est un peu l’alpha et l’omega de la satisfaction. Même si l’arrivée d’un enfant procure une joie immense, « passé l’émerveillement, cela reste une charge, notamment en termes d’organisation », précise Stéphane Legleye, chef de la division condition de vie des ménages à l’Insee.

Les hommes satisfaits par les loisirs, les femmes par les amis et la famille

Une différence existe entre les genres. Les hommes sont en moyenne plus satisfaits par la pratique de loisirs (+ 0.38 points) et par leur travail (+ 0,10). Quant aux femmes, la visite régulière de leurs amis et de leur famille procure plus de plaisir (+ 0,12). Un écart explicable en partie par les « inégalités dans l’exercice du pouvoir, du travail, à la charge mentale pour s’occuper du foyer ».

La vie est douce à l’Ouest

Les Français apprécient les départements littoraux plus que le reste du pays (+ 0,04). L’effet est sensible sur la façade atlantique, des Pyrénées‑Atlantiques au Finistère. Seule exception : le Morbihan.

Le taux de chômeurs dans une commune

Le taux de chômage communal touche de plein fouet les chômeurs eux-mêmes. Une concentration de chômeurs entraîne forcément moins de stigmatisation de cette population, mais conduit systématiquement à une paupérisation de la commune.

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